Ecoles de Commerce Liste des écoles Changeons de région et débarquons à la Rochelle !

Changeons de région et débarquons à la Rochelle !

Départ à Montparnasse : le trajet de TGV dure 3 heures. J’ai prévu mes quelques magazines pour me distraire. A 19h08, j’arrive en gare de la Rochelle. Je rejoins l’admisseur en vert fluo de l’ESC La Rochelle. Plusieurs étudiants venant du même train arrivent. Nous sommes emmenés dans un mini-bus jusqu’à l’école. Les admisseurs sont très souriants, accueillants et nous posent des questions, ce qui n’est pas le cas des admissibles qui ont du mal à se décoincer…

Première constatation : le soleil est au rendez-vous. J’admire la ville que je commence déjà à apprécier pour son architecture (maison à un étage, blanche ou bleue, couleurs de l’océan.) Peu de voitures au premier abord ce qui donne une bonne impression de propreté et de netteté. Nous arrivons à l’école qui est située dans un quartier étudiant : elle est entourée de l’école d’ingénieur, de la fac de droit et il me semble d’économie. Autour se trouvent des résidences pour étudiants. L’école est à 10 min en voiture du centre-ville mais elle n’est pas « perdue ». Nous déposons nos valises, nous émargons et payons le séjour. 23 euros une nuit au Crous et 8 euros chez l’admisseur. J’ai choisi l’admisseur pour être plongée dans son quotidien.

Rendez-vous au restaurant

Le dîner a lieu avec les admissibles et admisseurs au restaurant en bord de plage. Voir la mer, quel bonheur ! Le dîner est simple : taboulé, purée et poulet, petit dessert. Nous pouvons faire connaissance avec les admisseurs qui, loin de rester entre eux, créent un lien avec les admissibles. C’est avec les admisseurs de la Rochelle que j’ai le mieux accroché.

La fatigue commence à se faire sentir : les admisseurs proposent aux plus courageux de sortir boire un verre et raccompagnent les autres là où ils dorment. Suite à des retards SNCF, les admisseurs ne savent plus où donner de la tête. Je me retrouve avec ma camarade de chambre devant la porte d’un appartement… qui n’est pas le bon ! Nous attendons 5 minutes un admisseur qui se depêche de nous conduire au bon bâtiment.

L’appartement est vraiment sympa : 30m carré, salle de bain à part. Le locataire n’est pas là mais à laissé son appartement disponible. (Les admisseurs nous ont expliqué qu’ils vérifiaient tous les appartements proposés aux admissibles sur leur état : ceux-ci sont nettoyés chaque matin). Toute seule dans un lit deux places, je m’endors vers minuit.

La matinée difficile...

Le lever à 6h30 est rude. Je m’habille rapidement et me prépare comme ma camarade. A 7h10 une voiture nous attend pour nous amener à l’école. Nous émargeons puis nous récupérons nos convocations. Je passe l’allemand et l’entretien le matin puis l’anglais l’après midi. Pour patienter : blind test, visite de la ville, plage ou visite de l’aquarium - le tout gratuitement - console de jeux, billard !

L’oral d’allemand Passerelle…

Je pense avoir mieux saisi le texte porté sur un parti politique en Allemagne. J’ai essayé d’expliquer ce que j’avais compris. L'examinatrice a été plutôt sympathique, m’a corrigée quelques fois et a pu voir que je faisais preuve de bonne volonté. 20 minutes sont passées : durant les deux dernières minutes j’ai parlé de moi du mieux que j’ai pu. Nous étions 4 à passer l’allemand ce jour-là.

L’entretien spécial de l’ESC La Rochelle

Beaucoup de monde passait l’oral à la Rochelle. Tout d’abord, préparation dans une salle avec un ordinateur pendant 30 minutes. Sur la table : un papier avec deux sujets (philosophiques, économiques, politiques…) le but est d’en parler pendant 5 minutes au jury de manière constructive. Je prends : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie." Du philosophe Confucius. Pendant 15 minutes, vous devez préparer votre petit exposé. Puis durant le temps restant, nous remplissez un CV en ligne. Tout est expliqué et cela vous servira d’appui pendant votre présentation orale.

Le jury m’a accueillie avec amabilité puisque j’ai pu leur serrer la main. Dans un premier temps, j’ai présenté mon exposé. Manque de bol, ils avaient déjà eu un candidat qui avait traité le sujet ce matin-là. Cependant, la dame en face de moi explique que je l’ai traité différemment et que c’est bien. Pas de questions précises dessus, ils me demandent alors de parler de moi pendant 10 minutes. Peu de questions là-encore : « Pourquoi un voyage en Egypte en projet de vie ? » ou « Connaissez-vous quelques grands évènements de la ville de la Rochelle ? ».

Je ne trouve pas qu’il y ait eu un réel échange, c’est un de mes regrets. Apparemment ce fut le cas pour la majorité des entretiens. En fait, ils ont cherché à me connaître un maximum. Je suis plutôt bavarde donc ça ne m’a pas posé de problèmes. Je pense que le contact est passé mais j’ignore ce qu’ils pensent vraiment de notre entretien.

Le repas du midi puis l'attente insurmontable

Manger au restaurant universitaire avec les admisseurs est une excellente idée ! Cela permet de voir dans quels locaux les étudiants évoluent. De plus, c’est bon et proche de l’école.

Avant mon dernier entretien, je dois attendre deux heures. Fatiguée, je m’endors sur le canapé, au milieu du bruit de la salle, avec d’autres admissibles. Une petite sieste d’une demi-heure très réparatrice pour moi ! Direction l’anglais…

Un oral parti du bon pied

J’ai eu un bon feeling avec l’examinatrice avec laquelle j’ai pu discuter de mon permis de conduire. La présentation du texte, sur les villes écologiques en Chine, comparées aux autres villes comme Londres, se passe relativement bien. Elle me pose ensuite des questions d’opinion : « que pensez-vous des intervenants de Green Peace dans les centrales nucléaires ? » j’ai répondu que je n’avais pas à les juger, que c’était leurs convictions. Je n’ai pas un niveau d’anglais exceptionnel mais j’ai donné le meilleur de moi-même. Il ne faut pas oublier que c’est un entretien, un oral avant tout. Une bonne présentation et du dynamisme peut faire pencher la balance.

Une fin de journée sympathique

Les admisseurs sont venus me voir pour savoir comment cela s’était passé. Ils se renseignent un maximum sur nous et notre vécu. Ils n’ont dénigré aucune école ce qui m’a fait plaisir. De plus, les admisseurs ont lancé un blind test distrayant ! Finalement, ils ont raccompagné les admissibles ayant terminé leurs oraux à la gare où j’ai pu prendre mon train pour Paris.

L’ESC La Rochelle, malgré sa petite taille, est une école pleine de vie située dans une ville vraiment splendide. J’ai passé un excellent séjour, si je n’avais pas eu d’autres oraux, j’aurai volontiers prolongé mon passage. Petit coucou à Layla et Alexandra, deux admisseuses aux petits soins !

Hélène Fétis AUTEUR : Hélène Fétis

Je m'appelle Hélène, j'ai 22 ans et je suis actuellement à l'Ecole de Management de Strasbourg !

Diplômée d'un DUT communication des organisations, je suis passionnée par les nouvelles technologies et le digital.

Retrouvez-moi sur mon blog et au travers de mes articles.

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