Ecoles de Commerce Liste des écoles Une école de commerce pour faire du design !

Une école de commerce pour faire du design !

De plus en plus d’écoles de management proposent à leurs étudiants d’acquérir de véritables double-compétences. C’est notamment le cas du Groupe ESC Troyes, qui propose à ses étudiants une formation en management et design, dont a profité Thomas Angioni, désormais diplômé de l’école.

Bonjour Thomas, peux-tu nous résumer ton parcours avant l’école ?

Thomas : Avant mes cinq années à l’Ecole Supérieure de Design de Troyes, j’ai obtenu un bac STI génie mécanique. Une filière qui ne m’a peut-être pas apporté les fondamentaux artistiques mais qui en revanche m’a ouvert les yeux sur notre monde industriel. Je savais dès mes premières années de lycée que je voulais atteindre les métiers de la conception, j’ai donc orienté mon choix pour atteindre mes objectifs.

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre l’école de design du Groupe ESC Troyes ?

Thomas : J’avais préparé un concours pour une MANAA à Nancy (mise à niveau en arts appliqués) et le concours de l’Ecole Supérieure de Design de Troyes. Lorsque j’ai eu le choix entre ces deux filières, naturellement je me suis orienté vers Troyes pour une raison évidente : à la fin de mes trois années troyennes, je pouvais avoir une licence (Bac +3) alors qu’après une MANAA je devais faire deux ans de BTS, donc trois ans pour finalement chercher une nouvelle école à intégrer pour une licence et un master. A Troyes tout y était compris, dans un cadre somptueux et dans une ambiance propice à notre créativité.

Quel est le quotidien pour un étudiant dans cette école ? Quels types de cours sont enseignés ?

Thomas : Le quotidien a évolué au fil des années mais la ligne directrice était la même, à mon sens et à l’image de la profession de designer c’est à dire une vie hyperactive. Nous apprenions les outils artistiques, les outils fondamentaux du design et développions réflexion, méthodologie, mise en oeuvre par différents moyens plastiques ou informatiques. Nous nous forgions une culture artistique mais aussi économique afin d’être mieux armé pour intégrer le monde professionnel qui arrivait dès la deuxième année par l’intermédiaire de stage de 3 mois (2è année) 6 mois (3è année et 5è année). Un étudiant en design à Troyes se doit d’être une vraie “éponge”, et absorber tout ce qu’il voit, apprend, rencontre ou manipule.

Plus concrètement, quels sont les liens entre design et management à l’Ecole Supérieure de Design ?

Thomas : La frontière entre design et management était réduite au sein de l’école. Et cela nous permettait de réaliser qu’un designer conçoit mais que son rôle n’est pas seulement dans la création, il doit aussi faire face à une réalité du marché, répondre à des demandes tout en innovant au maximum. Si une marque ou une industrie fait appel à un designer, il ne va pas uniquement dessiner, mais étudier son positionnement, ses besoins, son savoir-faire pour y découvrir les forces et les faiblesses, ceci afin d’en extraire le meilleur pour les futurs projets.

Peux-tu nous parler de tes stages et de tes expériences professionnelles pendant ton cursus ?

Thomas : J’ai fait un premier stage de trois mois en deuxième année au sein d’une agence d’architecture d’intérieure où nous avions travaillé sur des aménagements particuliers mais aussi nous avions déposé un candidature pour aménager les espaces intérieurs du centre Pompidou de Metz. Mais le stage le plus important est probablement pour moi celui de troisième année. J’ai contacté Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, le directeur de la création de la cristallerie Daum pour intégrer l’entreprise, mais Jean-Baptiste m’a proposé de travailler au sein de son agence personnelle de design industriel JBSB studio plutôt que Daum. J’ai continué par la suite en Freelance à collaborer avec lui durant ma quatrième année pour développer les produits Lampe Berger, puis il m’a proposé de revenir en stage en cinquième année. 

Que fais-tu aujourd’hui ? Selon toi, quels sont les débouchés pour les diplômés de cette formation ?

Thomas : Aujourd’hui je suis designer indépendant. Je travaille quinze jours par mois en collaboration avec Jean-Baptiste Sibertin Blanc et l’autre moitié du mois je développe ma propre entité et crée des contacts avec des artisans, des éditeurs, des industriels dans l’univers du mobilier, du luminaire, du verre ou de la céramique afin de développer avec eux différents projets. Cette finalité n’est pas l’unique option en fin d’études, certains étudiants intègrent des agences de communication, des agences d’architecture d’intérieur et surtout des PME qui, particulièrement aujourd’hui, sont demandeuses et ont besoin d’un redressement créatif pour relancer nos industries.

Pour finir, si tu devais conseiller cette école à un étudiant, que lui dirais-tu ?

Thomas : Je lui dirais qu’il va vivre jusqu’à cinq années d’études où le monde professionnel sera omniprésent via les projets qu’il aura à mener en collaboration avec des entreprises puis grâce à ses stages. Mais surtout qu’il y trouvera les ressources nécessaires pour s’épanouir et développer sa propre créativité. Le design est au delà d’une profession, c’est un mode de vie, et c’est ce qui nous a été transmis.

Cet article est sponsorisé par le Groupe ESC Troyes.

Sébastien Lardez AUTEUR : Sébastien Lardez

Fondateur d'Ecoles2commerce.com et diplômé de GEM. Je blogue sur le monde des grandes écoles de management et m'intéresse particulièrement au web, à l'innovation et au monde de l'entrepreneuriat.

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