Ecoles de Commerce Classements Classement 2007 des écoles de commerce par le Figaro

Classement 2007 des écoles de commerce par le Figaro

Classement le figaro 2007

Classement le figaro 2007

 

Classement des grandes écoles

 

" Décidément , le modèle grande école à la française n’a rien à envier aux différents systèmes en vigueur dans les autres pays ! Et, même si le classement de Shanghaï semble prétendre le contraire en malmenant nos prestigieux établissements, le très exigeant Financial Times rappelle dans son dernier classement que nos business schools font partie du gratin européen. D’ailleurs, les meil­leures institutions, AACSB et Equis, accréditent à tour de bras nos écoles qui répondent aux standards de qua­lité les plus exigeants.

 

Le classement que nous vous présentons pour la première fois dans Le Figaro rassemble majoritairement des écoles accessibles sur prépa, mais également des écoles dont le recrutement principal s’effectue après le bac (Ieseg, Essca, ESG et Esdes). Toutes les écoles disposent du fameux grade de master, ce qui garantit un bon niveau de qualité de la formation.

 

Un leadership indiscutable

 

Nous sommes allés au-delà pour établir ce palmarès. Nous avons listé un certain nombre de critères (voir l’encadré) qui aboutissent à un classement où vous découvrirez de nombreux ex aequo, en raison notamment d’un resserrement parmi l’élite. Le corps professoral, l’attractivité, le prestige, les relations avec les entreprises mais également des éléments comme l’entrepreneuriat ou le développement personnel ont été pris en compte pour la première fois dans un classement de ce genre.

 

Pour ce qui est de la hiérarchie, les résultats démontrent encore qu’elle évolue assez peu, même si l’Essec talonne de très près son concurrent de Jouy-en-Josas. L’EM Lyon et l’Edhec assurent à leurs côtés un leadership indiscutable dans le monde très compétitif des grandes écoles de commerce. Les cinq écoles de tête ont investi massivement pour se hisser au plus haut niveau et atteindre une taille critique qui leur donne une plus grande visibilité au niveau mondial.

 

Ambitions très fortes

 

Dans la foulée, nous retrouvons dans le top 10 des établissements qui ont également bâti une stratégie basée sur la qualité et des investissements importants, aussi bien dans la recherche que dans la pédagogie ou le réseau international. Ainsi, Audencia-Nantes, Grenoble ainsi que Reims, Toulouse, Marseille et Rouen confortent leur position de challengers de haut niveau face aux parisiennes.

Les innovations pédagogiques sont nombreuses et les ambitions très fortes. Au final, les élèves bénéficient de parcours de haut niveau et surtout les diplômés se placent dans d’excellentes conditions, quasi identiques à celles des plus prestigieux établissements.

 

Finalement, l’enjeu de notre premier palmarès réside dans la lutte sans merci que se livrent les autres écoles pour se hisser au niveau des meil­leures. À ce jeu, l’Escem Tours-Poitiers et l’ESC Montpellier côtoient désormais les établissements habitués au haut de tableau, à savoir les ESC de Bordeaux ou de Lille ou encore le Ceram-Nice.

 

Spécificités des établissements

 

De son côté, l’ISC Paris, grâce à sa récente admission dans le club très fermé de la Conférence des grandes écoles, est propulsé pour la première fois dans le top 20 des écoles, avec l’Inseec, une autre école privée qui a su investir à bon escient. L’ICN comme l’ESSCA demeurent encore de belles écoles, mais doivent maintenant composer avec de sérieux concurrents. Ce qui explique leur classement relativement décevant.

 

Ce premier classement des grandes écoles de commerce du Figaro permettra de se faire une idée plus précise sur ces écoles à quelques se­maines de faire son choix.

Mais attention, le classement n’est pas tout ! Chacune présente des spécificités qui peuvent correspondre plus ou moins à votre projet professionnel. En conséquence, il est indispensable de se renseigner sur la nature des programmes ou des échanges interna­tionaux pour faire un choix éclairé. "

 

source : www.lefigaro.fr

voir le classement complet (.pdf)

 

 

Ecoles post-bac

 

" Ecoles après prépa L’Epsci, l’Espeme et l’ESCE forment le trio de tête des écoles accessibles aux bacheliers. Là aussi, le niveau ne fait que monter.

 

Le stress des prépas, le travail considérable qu’elles impliquent, le risque de ne pas intégrer après deux ans de préparation l’école qui débouchera sur une carrière ; autant de raisons qui expliquent le développement rapide des écoles sans prépa.

 

L’objectif de ces écoles est d’offrir aux bacheliers une structure pédago­gique adaptée et professionnalisante. «Il existe deux profils types d’étudiants dans nos écoles : ceux qui, dès l’obtention du bac, peuvent se sentir prêts à passer les concours ; et ceux qui veulent acquérir un enseignement pratique et professionnel le plus rapidement possible. Et les deux démarches sont pertinentes», explique Claude Lombard, la directrice de l’ICD. Car si elles n’ont pas de prépa, elles ont quand même un concours d’entrée…

 

Pierre-Éric Bertin, qui, après son bac, n’a pas voulu se lancer dans une prépa classique, a fait le choix d’une de ces écoles. «J’au­rais peut-être réussi à m’adapter. J’avais un niveau pas trop mauvais. Mais surtout, je ne me voyais pas dans un concours avec deux ans de bachotage intensif. Je voulais une école où, dès la première année, les enseignements sont orientés vers des matières directement utilisables pour mon futur job.»

 

Du coup, ces écoles surfent sur une vague porteuse. Les concours Sesam et Pass, qui ouvrent la porte de ces écoles, ne cessent de drainer toujours plus de candidats. À ce titre, l’École supérieure du commerce extérieur (ESCE) a établi un record avec pas moins de 4 316 candidats aux concours.

 

Du coup, comme pour les écoles avec prépa, la sélectivité est d’autant plus grande que le nombre de candidats est élevé. Et c’est le cas pour l’ensemble des établissements, donc pour les premiers de notre classement qui ont aujourd’hui un choix très vaste parmi des bacheliers.

 

Un élément atteste cette «?montée en gamme» : la présence de plus en plus forte des bacheliers reçus avec des mentions «bien» et «très bien», alors que, traditionnellement, ceux-ci se dirigeaient vers des prépas.

 

 

Classement 2007 le figaro écoles post bac

On est loin désormais de l’image un peu dépassée «d’écoles fils à papa» qui n’accueillaient que les exclus argentés des concours prestigieux. Désormais, on peut être un élève brillant et passer par ces écoles. Et parce qu’elles sont devenues beaucoup plus sélectives, seuls 20% des admis après les épreuves écrites intègrent finalement l’institution. Comme leurs grandes sœurs, HEC et consorts, ces écoles sans prépa profitent à plein de la course à l’excellence qui s’est instaurée dans les business schools.

 

Course à l’élitisme

 

Et alors que, traditionnellement, elles délivraient un diplôme à bac + 4, certaines se sont engagées dans les cursus à bac + 5 et envisagent donc de délivrer un diplôme de grade master en 5 ans. La durée de la formation est d’ailleurs un débat récurrent. Alors, 4 ou 5 ans ? La durée n’a pas de répercussion sur la qualité des enseignements et donc sur la place de chacun dans notre classement.

 

D’une manière générale, les écoles à bac + 4 sont plutôt rattachées à des ESC alors que celles à bac + 5 sont indépendantes. En effet, les groupes comme Essec ou Edhec ne cherchent pas à faire monter leurs écoles sans prépa à bac + 5 pour ne pas cannibaliser leur propre ESC.

Cette course à l’élitisme se traduit également par une amélioration du niveau académique des établissements avec un enrichissement notable du corps enseignant. Il n’est donc pas surprenant que, dans notre classement, 13 écoles ont ainsi plus de 50 % de professeurs-chercheurs.

 

Autre enseignement tiré de notre classement : la force des groupes qui incluent aussi bien des ESC avec et sans prépa, des MBA, des mastères spécialisés et tout un ensemble de formations continues. Ainsi, deux des premiers (Epsci et l’Espeme) sont-ils rattachés aux groupes Essec et Edhec. L’ECE Bordeaux est, elle, dans le groupe Inseec, l’Inba à l’ESC Troyes, le Cesem Reims à Reims Management School, l’IFI à l’ESC Rouen ou encore le Cesemed à Euromed. En terme de réseau international, de moyens, de profs, de réseaux entreprises, ces établissements bénéficient indéniablement de leur appartenance à une grande école.

 

C’est aussi pourquoi les performances de l’ESCE (2e ex aequo) et EBS (4e ) sont d’autant plus remarquables qu’elles sont indépendantes, sans l’appui d’un groupe d’enseignement supérieur ados­sé à une chambre de commerce et d’in­dustrie. Autre belle performance : l’Inba (groupe ESC Troyes) qui, moins de dix ans après sa création, a fait une belle percée en intégrant le Top 10 des écoles et qui a reçu, il y a quelques semaines, le visa du ministère de l’Éducation nationale. "

 

source : www.lefigaro.fr

voir le classement complet (.pdf)