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RDV dans les Alpes avec Grenoble Ecole de Management

J’arrive en train vers 15h00. En théorie, la gare est en face de l’école mais comme elle est assez grande, avec deux sorties complètement opposées, il ne faut pas hésiter à demander à ce qu’on nous vienne nous chercher (ce que je n’ai pas fait). L’école est dans le cœur du quartier des affaires de la ville, avec des gratte-ciels tout autour et un bâtiment marqué World Trade Center. Classe donc, mais un poil on-fait-comme-aux-States.

Sinon Grenoble est au cœur des montagnes et la ville est très écolo avec son tramway, ses vélos et même son maire vert ! Pour ce qui est de l’école, le bâtiment est un beau mastodonte (Grenoble Ecole de Management regroupe en fait quatre écoles dont l’ESC Grenoble, il faut caser tout ça et surtout cela en jette). L’accueil dans les locaux ressemble à celui d’une banque au sein de la City, avec des passes partout. Il y a plus chaleureux ! Sinon les élèves sont quand même très sympathiques et organisés.

Exténuée, j’annule finalement le repas du soir, alors que les admisseurs nous poussent à jouer à des blind tests avant le repas. On nous emmène le lendemain, dans un amphithéâtre encore plus grand que celui de Rennes, si c’est possible, après nous avoir demandés de présenter notre convocation (pour être sûr que nous avons le droit d’être là). Ensuite, malgré la courte intervention d’une directrice adjointe, nous n’avons plus eu que des élèves jusqu’à la fin du spectacle. C’est même juste un élève qui a présenté l’école, le directeur ne s’étant même pas pointé. Après cela, malgré la l’ambiance et la drôlerie du spectacle, j’ai quand même grincé des dents à quelques scènes qui rappellent à quel point nous devrions être fiers d’être admissibles ici.

Mon entretien à Grenoble Ecole de Management

Sinon à l’entretien, après avoir effectué un test psychologique assez curieux, j’ai le choix entre quatre documents : une carte géopolitique sur la corruption dans le monde (à voir), un tableau sur les dates clés de la marque Peugeot (bonne chance avec ça !), le thème sur la place du client en tant que vrai patron (à mon avis pris par beaucoup de monde) et je ne me souviens plus du quatrième sujet.

Je prépare donc le premier sujet en 30 minutes. Heureusement, le jury vient nous chercher. En face de moi, je me retrouve avec une professeure de marketing, une juriste et un patron de PME en Savoie, tous souriants et à l’attitude bienveillante (globalement j’ai eu de très bons retours des jurys de Grenoble, malgré quelques cas, comme partout). Alors en théorie, j’ai cinq minutes pour l’exposé. Celui-ci était assez compliqué avec un jeu de mots dans le titre à expliquer (« Une norme minoritaire ») donc je pense que c’est en partie pour cela qu’ils ne m’ont pas interrompue malgré le fait que je les ai bien dépassées. Je suis assez contente de mon exposé, notamment parce que j’ai réussi à analyser le sujet et à remettre en question le support.

Ensuite vient l’interview avec l’un des membres du jury. Venant d’une formation juridique, je prends le risque de ne pas poser des questions à la juriste, en le justifiant, pour interroger le patron de la PME. Ce que j’ai bien fait car il s’est exclamé qu’il ne parlait jamais ! Il répond gentiment à mes questions : il vient d’une formation d’ingénieur, il a repris l’entreprise familiale, ce qui n’a pas été évident, il travaille sur une partie de l’Hexagone et pour lui, 80% de son travail de patron se concentre sur la gestion de ses équipes. Ses réponses étaient cependant très courtes et concises donc je devais le relancer souvent.

Après la courte synthèse de cet entretien, le jury creuse mon parcours et les assoces qui me tenteraient. Mais comme je parle beaucoup (de façon pathologique avec le stress) finalement ils ne me posent pas tant de questions (ils me conseilleront d’ailleurs de marquer des pauses). Conclusion : assez satisfaite, j’ai compris que le défi principal sur l’oral de Grenoble n’est pas tant d’avoir 3000 auteurs à citer en exposé ou des questions incroyables à demander en interview mais davantage de rester calme et réactif tout au long de l’entretien.

Sinon sur l’école : des parcours très intéressants, des locaux grandioses, des élèves accessibles, même si la pédagogie un peu élitiste m’a un peu refroidie. A présent, trois jours de repos chez moi à Montpellier avoir de passer… : Montpellier !!!

Marine Thauvin AUTEUR : Marine Thauvin

Coucou, je suis issue d'un Bac ES et d'une prépa Cachan. Je réalise maintenant le tour de France des oraux du concours Passerelle 1 !

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