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Mon témoignage sur le TOEFL

Après vous avoir présenté le TOEFL, je vais vous parler de ma propre expérience. Je redoutais l’examen car je n’avais pas eu d’excellentes notes à mes concours. De plus, j’avais lu des témoignages qui affirmaient que le TOEFL était difficile... ce qui m’a encore plus stressée. Un vrai cercle vicieux !

1. Mon niveau avant les révisions TOEFL

Je préfère prévenir tout de suite : mon niveau d’anglais était loin d’être excellent ou bon. Mon anglais était assez bateau, simple, et sans aucune fluidité. Comme beaucoup d’étudiants, je pensais en français ! Il faut dire que nous n’avions jamais été préparés dans notre scolarité à parler anglais.

Par contre, niveau compréhension de textes et rédaction d’essais, je m’en sortais correctement. Cependant, j’étais vraiment loin d’être fluide entre les balbutiements et les hésitations à l’oral, la difficulté pour trouver mes mots, le manque de vocabulaire et les problèmes de grammaire anglaise… les révisions s’étaient annoncées ardues !

2. Mes objectifs

Je ne m’étais pas fixée un objectif inatteignable vu mon niveau, je voulais simplement avoir au moins la possibilité si je le voulais de partir aux Etats Unis. Par conséquent, 79 ou 80/120 m’auraient convenu parfaitement. Bien évidemment, pour obtenir ce score, j’allais vraiment devoir travailler.

3. Le déroulement de la préparation

Je m’étais inscrite le 30 septembre pour le 1er décembre. Mon école avait réservé des places pour ses étudiants. Ensuite, j'ai acheté le livre KAPLAN pour réviser le TOEFL. Il est très connu et bien fait. Les heures en centre de ressources de langue de mon école m’avaient permis de trouver un endroit au calme sans tentations pour réviser. Tout d’abord, dès que j’ai ouvert le livre, j’étais plongée dans l’anglais puisque même les consignes étaient dans cette langue ainsi que les explications. Logique me direz-vous. La concentration était donc obligatoire. Les quatre parties pouvaient être travaillées avec des explications détaillées sur chaque type de question possible, des réponses potentielles, les erreurs à éviter ainsi que des entraînements. Dans le livre, j’ai également trouvé 4 CD pour travailler le Listening et le Speaking. Mais ce n’était pas forcément simple de s’auto-évaluer à l’oral…

J’ai révisé à raison de 5h par semaine pendant le premier mois. Il faut savoir que j’avais régulièrement des contrôles continus et d’autres échéances. Par conséquent, m’imposer de l’anglais pendant des heures chaque jour m’était difficile. Cependant, je m’obligeais à lire un article sérieusement ou à regarder un film ou une série en VO. Le mieux ? Les sous titres en anglais ! Ainsi, se plonger dans un environnement anglais peut permettre de progresser et d’avoir une meilleure écoute et compréhension. Pour améliorer mon oral, j’ai suivi des tutorats d’anglais proposés par un professeur à l’école : il nous entraînait au Speaking en temps limité.

Le deuxième mois fut plus intensif avec 1 à 2h par jour d’anglais. Je sentais que je partais de loin et que forcément j’allais souffrir au niveau du Speaking et du Listening. J’ai donc emprunté un livre à l’école avec du vocabulaire pour me faire des fiches sur des thèmes du TOEFL (géologie, cours, développement durable, économie, loisirs, vacances etc). J’ai appris par cœur des expressions et mots que je pourrais ressortir. Par ailleurs, j’ai également demandé à des amis doués en anglais de me corriger sur des essais réalisés en temps réel.

4. L’examen

Le rendez-vous était à 9h15 pour un examen passé à 10h. J’ai du signer une feuille et me laisser prendre en photo… photo que j’ai retrouvé sur mon écran d’ordinateur pour valider mon identité. Je me suis retrouvée dans une pièce plutôt étroite avec dix personnes au Stralang, centre d’examen du TOEFL à Strasbourg. Je fus inquiète car je m’étais rendue compte que j’allais devoir parler face à ces personnes et surtout me concentrer alors que les autres parlaient autour de soi.

La partie Reading a duré soixante minutes sur des textes aux thèmes variés : art, économie, géologie… Avec beaucoup de concentration, j’ai réussi à comprendre l’essentiel. Cette partie m’a semblé plus simple car j’étais fraîche et concentrée.

Le Listening m’a paru interminable. Il a fallu que je me concentre une heure sur plusieurs textes audio sur des échanges entre élèves et professeurs, des monologues de professeurs sur des thèmes comme l’histoire de l’art, l’histoire de la musique, la géologie, le marketing, la biologie… Bien évidemment j’ai vraiment eu du mal à me concentrer et donc je n’ai pas compris grand-chose. J’ai répondu à beaucoup de questions au hasard…

Après ces deux parties, dix minutes de pause pour tout le monde chronométrées sur les ordinateurs sont imposées. Pas le droit de sortir du bâtiment bien évidemment ! Je fus une des premières à terminer le Listening donc une des premières à reprendre.

Le Speaking fut vraiment difficile car le stress fait perdre beaucoup de moyens. L’entraînement chez soi semble alors très loin ! J’ai eu le sentiment de ne jamais dire ce que je voulais et d’oublier des mots de liaisons qui permettent de se différencier. J’ai été coupée une fois sur toutes mes réponses. Cependant, j’ai réussi à suivre la méthodologie que j’avais travaillée.

Enfin j’ai entamé le Writing soulagée car j’ai été inspirée. Je n’ai pas tout compris sur l’extrait audio et le texte écrit à confronter dans un essai mais j’ai réussi à structurer ma réponse en 220 mots. J’ai beaucoup mieux réussi le deuxième essai : j’ai été inspirée, et, même si je me suis inventée une vie, j’ai beaucoup argumenté et structuré ma réponse. Le fait d’avoir ingurgité beaucoup de vocabulaire m’a aidée puisque j’ai pu sortir des expressions idiomatiques et des tournures anglophones. Bien évidemment, j’avais conscience d’écrire en pensant français, ce n’était donc pas si simple… Finalement, je suis sortie très défaitiste. Je visais maximum 50/120.

5. Le résultat

10 jours plus tard, j’ai reçu un mail indiquant que les scores étaient disponibles. J’ai été agréablement surprise d’avoir obtenu 79/120. Je n’ai pas réussi le Listening comme prévu avec un score dit « intermédiaire » : 15/30. Cependant, le Reading et le Writing m’ont rapporté 22 points sur 30 chacun. Pour finir, le Speaking a été également une bonne surprise avec 20/30.

Je pense que la méthodologie compte beaucoup et j’invite tous ceux et toutes celles qui passent l’examen à bien appréhender les exigences du TOEFL. Des personnes bilingues peuvent se « rater » et obtenir un score inférieur à 100. Le vocabulaire était si varié qu’il fallait le travailler bien avant. Je vous souhaite bonne chance dans vos passages du TOEFL ! Ne vous auto-censurez pas, tout le monde est capable de réussir à obtenir un score visé en travaillant...

Hélène Fétis AUTEUR : Hélène Fétis

Je m'appelle Hélène, j'ai 22 ans et je suis actuellement à l'Ecole de Management de Strasbourg !

Diplômée d'un DUT communication des organisations, je suis passionnée par les nouvelles technologies et le digital.

Retrouvez-moi sur mon blog et au travers de mes articles.

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