Ecoles de Commerce Liste des écoles Le TOEFL en école de commerce

Le TOEFL en école de commerce

Le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) est un test visant à mesurer votre capacité à comprendre et à utiliser la langue anglaise. Il est réputé plus difficile que le TOIEC à cause de ses particularités… notamment sa durée de 4 heures sur ordinateur !

Pourquoi passer ce test en école de commerce ?

Ce test est demandé par les universités étrangères pour s’assurer du niveau des étudiants en anglais. Toutes les universités partenaires aux Etats Unis le demandent ainsi que quelques universités dans le monde (par exemple la Copenhague Business School au Danemark). Ainsi, si vous souhaitez partir en échange à l’étranger aux Etats-Unis notamment, ce test vous sera indispensable !

Vous pouvez ainsi évaluer votre niveau d’anglais sur toutes les compétences. Il est souvent pertinent de l’indiquer sur son CV suivant le score obtenu. Même si les entreprises privilégient le TOIEC, le TOEFL reste une indication précieuse de votre niveau sur votre profil.

Une faculté qui vous demande le TOEFL s’assure du bon niveau des étudiants ce qui est généralement gage de qualité.

De quoi est composé cet examen ?

Durant 4 heures seront évaluées 4 compétences selon 4 parties distinctes.

- Reading (60/100 minutes) : La section Reading consiste en la lecture de 3 à 4 textes de 700 mots approximativement. Vous devez répondre à des questions sur ces textes. Les sujets peuvent varier sur de nombreux thèmes académiques. Les questions se basent sur la compréhension globale, le vocabulaire, l’insertion d’une phrase dans un paragraphe ou sur des détails...

- Listening (60/90 minutes) : 6 passages de 3 à 5 minutes doivent être écoutés par le candidat qui répond ensuite dans un temps limité à des questions. Les passages sont des conversations entre un étudiant et un professeur ou un cours d’un professeur.

- Speaking (35 minutes) : cette section consiste à répondre à l’oral à 6 tâches spécifiques. Les deux premières consistent à donner son opinion sur des sujets familiers. Par exemple « Where is your favorite place to study ? Describe this place and say why it is a good place for you to study ». Par la suite, le candidat doit lire un texte, écouter une conversation sur ce sujet et résumer ce qu’il a lu et entendu à l’oral. Les deux dernières tâches impliquent l’écoute d’une discussion entre deux étudiants sur un problème particulier. Le candidat doit donner son avis et proposer une solution. Le plus difficile reste le temps accordé pour réfléchir (15 à 30 secondes suivant les questions) et pour répondre (45 secondes à 1 minute pour donner une réponse argumentée et organisée). Vous parlez dans un casque et un examinateur écoutera vos réponses par la suite.

- Writing (55 minutes) : deux écrits sont à réaliser. Dans le premier, le candidat lit un article puis écoute l’avis d’un professeur dessus : le candidat doit écrire un essai sur l’article et l’extrait audio. Dans le deuxième, une question vous est posée à laquelle vous devez répondre en minimum 300 mots, par exemple « Do you agree with the following statement : parents are the best teachers. Use specific reasons and examples to support your answer ».

La notation

Chaque partie est notée sur 30. A la fin vous obtenez un score sur 120 valable pour 2 ans. Il n’y a pas de score minimum pour avoir l’examen, cela dépend du score visé et demandé pour l’université que vous souhaitez. Le niveau d’anglais change rapidement et généralement il est conseillé de repasser l’examen après son échange à l’étranger.

Chaque université demande un score spécifique suivant le niveau d’études du candidat et le programme qu’il souhaite intégrer. Une note de 79 ou 80 au minimum est souvent demandée par les universités. Dans le cadre d’une candidature pour un master sélectif ou demandé, le minimum est souvent de 90 et cela peut monter jusqu’à 100 pour les meilleures universités.

Quelques exemples de scores requis… (cela peut varier suivant les écoles de commerce et leurs universités partenaires)

  • York University à Toronto (Canada) : 100/120
  • Boston College à Boston (Etats-Unis) : 80/120
  • University of San Diego à San Diego (Etats-Unis) : 92/120
  • University of Surabaya à Surabaya (Indonésie) : 79/120
  • Bond University à Gold Coast (Australie) : 100/120
  • Northern Arizona University à Flagstaff (Etats-Unis) : 79/120

Comment interpréter son score ?

A chaque partie vous obtenez un score entre 0 et 30. Entre 22 et 30 vous êtes dans le haut niveau. Ensuite, au dessus de 15 vous atteignez le niveau intermédiaire. En dessous de 15/30, votre niveau dans cette compétence est faible. Entre 110 et 120, l’étudiant n’aura pas de difficultés à évoluer dans un milieu anglophone. Entre 100 et 110, il existe peu de lacunes pour l’étudiant. Entre 90 et 100, quelques difficultés notoires sont à relever mais le niveau est très bon. Entre 80 et 90, le niveau est bon mais des difficultés subsistent dans une ou plusieurs parties.

S’inscrire oui, mais où ? Comment ?

Pour passer le TOEFL, vous devez vous inscrire sur le site http://www.ets.org/toefl. Inscrivez-vous au moins 3 mois à l’avance pour être sûr d’avoir une place ! En effet, les centres d’examen se remplissent très vite. Ces derniers se situent dans toute la France et si vous le souhaitez, vous pouvez même passer le TOEFL dans les pays frontaliers comme l’Allemagne, la Suisse… L’examen coûte 240 dollars ce qui revient à peu près à 185 euros. L’investissement financier nécessite donc un investissement personnel à sa préparation. Cependant, certaines écoles peuvent prendre en charge l’examen, renseignez-vous auprès de la scolarité.

Comment le préparer ?

Le TOEFL est un examen redouté des candidats car il demande une certaine maîtrise de la langue anglaise. La fluidité et l’aisance du candidat sont notées et appréciées. Pour découvrir mes conseils et mon témoignage, je vous invite à lire mon prochain article !

Hélène Fétis AUTEUR : Hélène Fétis

Je m'appelle Hélène, j'ai 22 ans et je suis actuellement à l'Ecole de Management de Strasbourg !

Diplômée d'un DUT communication des organisations, je suis passionnée par les nouvelles technologies et le digital.

Retrouvez-moi sur mon blog et au travers de mes articles.

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