Top 10 des idées reçues sur les écoles de commerce
Les idées reçues sont nombreuses autour des écoles de commerce, mais elles ne sont pas toujours justifiées... Voici le top 10 des stéréotypes qui n'ont pourtant pas lieu d'être !
Top 10 des idées reçues sur les écoles de commerce
1. Elles sont réservées aux meilleurs de la classe
Les écoles de commerce admettent tous leurs élèves sur concours. Pas besoin d'être premier de la classe, il suffit de bien se préparer !
2. Il faut forcément avoir fait une prépa pour les intégrer
Les écoles intègrent de plus en plus d'élèves en admitions parallèles. Les concours pour les étudiants post bac +2 et bac +3 se développent et proposent un système d'évaluation différent que pour les étudiants sortis de classes préparatoires.
Sachez également que seulement 1 tiers des élèves en écoles de commerce sont issus de classes prépas. Vous avez donc toutes vos chances !
3. Elles ne méritent pas une telle réputation
La réputation des écoles de commerce auprès des entreprises est très positive. Les recrutements s'effectuent en fonction du niveau d'étude et de la qualité d'enseignement.
Les élèves d'écoles de commerce reconnues par l'état jouissent donc de tous les avantages. De plus les nombreux partenariats des écoles avec des entreprises leur permettent, encore une fois de s'imposer dans le milieu professionnel. Leur forte notoriété est donc justifiée par la reconnaissance de l'état et des autres entreprises. Elles sont un gage de confiance.
4. Ce sont des "boites à fric"
Les écoles de commerce facturent leurs frais de scolarités à un montant beaucoup plus élevé que les universités classiques. Ce montant est cependant justifié. Les écoles de commerce offrent une qualité d'enseignement et d'équipement bien souvent irréprochable, avec des professeurs qualifiés et disponibles.
De plus, les frais demandés aux étudiants sont généralement représentatifs du prix qu'ils coûtent à l'école ! Ainsi, les établissement ne font pas de bénéfices sur le dos des étudiants, du moins, en principe.
Enfin, le système français est relativement avantageux pour tous les étudiants. En comparaison avec les système nord-américain, britanique ou encore australien où les frais de scolarité sont d'un montant exorbitant !
5. Elles ne sont réservées que pour les plus riches
Les élèves originaires de milieux aisés sont majoritaires au sein des écoles de commerce. Cependant, c'est le cas pour toutes les écoles de l'enseignement supérieur comme les écoles d'ingénieurs par exemple.
De plus, il n'est pas obligatoire d'être issu d'une famille aisée pour financer ses études. De nombreux systèmes de bourses sont mis en place et il existe également plusieurs manières de financer ses études en école de commerce.
6. Une fois admis, on ne fait plus rien
Les étudiants issus de classes préparatoires sentent souvent un relâchement une fois admis. Le rythme de travail n'est plus le même et l'enjeu du concours n'est plus là. Il est donc normal que la pression baisse. Tous les autres étudiants ont pu remarquer que le système d'apprentissage est différent de celui des cursus classiques : stages à l'étranger, années de césure... Les options sont nombreuses mais l'apprentissage n'en est pas moins formateur !
7. Le programme est le même partout
Les écoles de commerce investissent énormément dans la recherche et l'innovation pour proposer aux étudiants des programmes toujours plus variés. Leur objectif est de cibler un maximum d'élèves en répondant au mieux à leurs besoins. L'ESC Rennes, propose par exemple plus de 600 combinaisons de parcours.
Les écoles souhaitent varier les profils pour permettre un accès au monde du travail à une cible plus diversifiée, source d'innovation et de progrès.
Les écoles proposent parfois des parcours spécifiques, par exemple L'INSEEC BS propose un parcours spécialement orienté sur le vin, tandis que l'EM Lyon est réputée pour former les entrepreneurs.
8. Elles sont toutes privées
Les écoles privées sont des écoles financées par des firmes externes à l'Etat. Les écoles publiques, elles, sont des établissements consulaires. Elles relèvent d'une Chambre de Commerce et d'Industrie , soumises à la tutelle de l'état.
C'est donc le mode de financement des écoles qui détermine leur statut. Il existe également des structures associatives, ou des écoles intégrées à des universités.
Parmi les 40 premières écoles de commerce françaises, plus de 60% d'entre elles sont consulaires et seulement 20% sont privées.
9. Une bonne école est forcément grande
Il est vrai que plus une école est grande, plus elle est susceptible de développer son réseau avec les entreprises et à l'international. Mais les petites écoles ne sont pas pour autant loin derrière. Les stratégies sont nombreuses pour augmenter leur visibilité et leur notoriété.
Par exemple les possibilités de fusion sont une stratégie souvent adoptée par les petites écoles comme la fusion entre le CERAM et l'ESC Lille, qui à donné naissance à SKEMA en 2009.
Beaucoup d'autres stratégies sont mises en place, comme l'installation de campus dans plusieurs villes, ou encore les partenariats.
10. L'ambiance est trop compétitive
Détrompez-vous, les écoles de commerce ont généralement beaucoup de partenariats et la vie associative y est très importante. BDE, BDS, BDA, vous avez le choix et l'ambiance est souvent au rendez-vous !
Fondateur d'Ecoles2commerce.com et diplômé de GEM. Je blogue sur le monde des grandes écoles de management et m'intéresse particulièrement au web, à l'innovation et au monde de l'entrepreneuriat.