Ecoles de Commerce Liste des écoles Un bref détour chez nos amis les ch’tis…

Un bref détour chez nos amis les ch’tis…

Lundi 24 juillet, après un week-end de repos bien mérité, me voilà dans le train direction Lille ! Etant donné que mon frère étudie actuellement là-bas, je choisis de dormir chez lui la veille de mes oraux à l'EDHEC.

Mon arrivée à l’EDHEC

Mardi 25, c’est l’heure des oraux ! Parmi toutes les écoles que j’ai visitées, celle-ci est la plus éloignée du centre-ville. Après 15 minutes en métro depuis le centre-ville, la route n’est pas encore terminée : une bonne autre quinzaine de minutes de marche m’attendent pour arriver jusqu’à l’école. Pas forcément évident lorsqu’on se promène avec une valise pleine pour 2 semaines !

A mon arrivée au portail, un des admisseurs, qui est arrivé en même temps que moi, m’aide à porter ma valise jusqu’au hall d’accueil des admissibles. Après une demi-heure de file d’attente pour s’enregistrer, recevoir un T-Shirt et prendre une photo devant le panneau officiel EDHEC, un petit déjeuner gratuit (et bien garni) m’attend au stand.

A peine quelques minutes plus tard, c’est l’heure de l’amphithéâtre. Et cette fois-ci, c’est un 2 en 1. Puisque les oraux ici ne durent qu’une demi-journée, la présentation administrative s’est suivie directement de la vidéo des admissibles de la part des étudiants. On nous appelle ensuite 1 par 1 pour nous distribuer les convocations. A peine installé, je dois donc me diriger pour mon premier oral.

Les oraux

Je commence alors ma demi-journée avec mon oral d’Allemand LV2. Par chance, je tombe encore sur un thème sans originalité pour mon texte écrit : l’écologie. J’en profite pour aborder la question du nucléaire, notamment au niveau de l’Allemagne qui souhaite en sortir tout en, paradoxalement, achetant à ses pays voisins. A peine mon commentaire est-il terminé que l’examinatrice me pose une question assez inattendue : « De quoi voulez-vous parler ? ». J’en profite pour parler un peu de mon avenir éventuel au sein de l’école et de mon projet professionnel. Puis on évoque ensemble mes séjours en Allemagne, dont le fameux projet Comenius (déjà évoqué à l’oral de Nantes). Cette discussion dérive sur une petite anecdote que la très aimable native avait envie de me confier. L’oral se termine alors sur une petite conclusion de sa part : « Mon impression est très positive. Merci ! ».

Pas le temps de se reposer que le prochain oral va déjà bientôt commencer : l’entretien de personnalité. Installé sur une chaise devant ma salle, j’attends que le jury finisse de consulter mon questionnaire. Ce dernier, contrairement à l’ESSEC, est téléchargeable sur le site de l’école et je pouvais donc le préparer tranquillement chez moi depuis une semaine. J’ai dû le déposer dès mon arrivée au stand d’accueil. Les questions sont assez générales et sans grande surprise : des expériences dont je suis fier, des évènements marquants, avec parfois quelques questions étranges, comme « Quelle est la chose la plus folle que vous ayez faite ? », ou « Quand avez-vous fait preuve de courage ? ».

Après 5 minutes d’attente, le jury me fait entrer dans la salle. Il est composé de 3 membres, 1 femme et deux hommes, tous étant des anciens diplômés de l’école. Je m’introduis alors brièvement, puis la discussion commence. Contrairement à l’ESSEC, cet entretien de 40 minutes s’est en grande majorité basé sur le questionnaire que j’ai rempli. J’ai alors l’occasion de parler de toutes les expériences et réalisations personnelles que j’ai envie de mettre en avant. Il y a eu tout de même des moments où je me suis senti moins à l’aise. Dans un 1er temps, on me demande de me mettre dans la peau de Steve Jobs et de trouver une nouvelle innovation pour booster les ventes des smartphones.

Puis, alors que je parle des associations qui me tentent dans l’école, notamment la comédie musicale, je dois alors jouer le rôle d’un producteur de comédie musicale et essayer d’en tirer le plus d’argent possible. L’entretien s’est conclu sur un « Avez-vous des questions ? » de la part du jury. Pour montrer mon intérêt pour autrui, je réponds : « Tout d’abord, j’ai envie d’en apprendre un peu plus sur ce que vous faites »… Ce qui a fonctionné puisque l’examinatrice a mis un terme à la discussion après leur courte présentation individuelle, soulignant le fait que l’« on voyait très bien que j’avais plein d’autres questions à poser ».

Quelques minutes de courte pause, puis me voilà parti en direction de mon oral d’Anglais LV1. Cette fois-ci, mon texte écrit porte sur un thème plus original : le pessimisme des français. A situation égale, un étranger est en moyenne plus satisfait de sa vie qu’un français. Dans mon débat avec l’examinatrice, j’essaye d’évoquer le problème de l’éducation française, qui porte peut-être trop l’accent sur les problèmes, tels que les guerres, et pas assez sur les avantages et autres points positifs de la France, son avenir, etc. Malheureusement, sans raison apparente, peut-être la fatigue qui commençe à se faire sentir, je me sens moins à l’aise et arrive moins facilement à m’exprimer que d’habitude.

L’heure du départ

A la fin de mes oraux, j’ai pu rapidement visiter l’école et son immense superficie, notamment la salle de musculation, le gymnase, le couloir des associations et la piscine (!). C’est à l’EDHEC que j’ai été le plus impressionné par le campus. Nous avons ensuite mangé au Restaurant Universitaire, puis je suis resté quelques temps l’après-midi dans le forum, à jouer au billard, au ping-pong ou au baby-foot avec d’autres candidats et des admisseurs. J’attendais patiemment l’heure du départ pour mon oral du lendemain…

Philippe De Amorim AUTEUR : Philippe De Amorim

Philippe, 18 ans, étudiant de l'ESSEC en programme Grande Ecole à partir de Septembre 2013, et ancien CPGE pendant deux longues années en voie ECE au Lycée Georges Clemenceau de Reims.

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