Ecoles de Commerce Liste des écoles Progressons vers la Lorraine…

Progressons vers la Lorraine…

Après une journée Strasbourgeoise riche en émotions, je prends le train pour Metz à 1h30 de Strasbourg. La fatigue commence à se faire sentir lors de l’arrivée à 21h20. Deux admisseurs de l’ICN avec leur tee shirt orange fluo nous attendent. Beaucoup de sourires, ce qui fait plaisir, et nous nous rendons au restaurant où les autres admissibles et admisseurs se trouvent. Première surprise : la ville est mignonne. On s'iimagine facilement une vieille ville, du genre de la ville minière dans le film « Bienvenue chez les Ch’tits ».

Mais ce n’est pas du tout le cas. La gare est magnifique, typique. Il est vrai que le petit quartier où l’on nous a emmené est très agréable. Les admisseurs nous déposent alors au restaurant où sont les gens de l’école. L’ambiance est très animée : chansons du « Challenge Ecricome » avec repas : pizzas, mousse au chocolat. Très rapidement, je m’intègre dans un groupe… et j’apprends justement que je dors chez une admisseuse… avec ces personnes !

Le logement pour la nuit

J’ai été ravie de passer la nuit chez une admisseuse car celle-ci était très sympathique. Cependant, je fus assez surprise… Arrivée à son appartement, je vois que je vais passer la nuit dans une chambre avec 5 autres personnes ! Serrés les uns contre les autres dans des lits aménagés, dormir est une véritable épreuve. Le manque d’intimité m’a gênée même si j’ai partagé mon lit avec la seule fille du groupe. Heureusement, les garçons ont été drôles et sympas. Il faut préciser que le logement est gratuit chez l’admisseur à l’ICN ce qui peut expliquer ces petits soucis. Je dors 4 petites heures, lorsque le réveil sonne, c’est très difficile de se lever.

Le début de la journée

Une voiture est arrivée spécialement pour venir me chercher. Première constation : il pleut ! Et pas qu’un peu. Protéger son tailleur devient une épreuve. Finalement, j’arrive à l’école saine et sauve. Les admisseurs nous prennent en charge : questionnaire à remplir, petit déjeuner, activités comme des consoles, ping pong, billards. Tout est là pour nous occuper. Les convocations sont distribuées : je passe l’entretien, l’anglais puis l’allemand d’affilés. Cette matinée s’annonce intense ! En attendant, les admisseurs m’accueillent. (Pendant ce temps, les valises sont déposées à la bagagerie créée à cet effet.) J’ai trouvé qu’ils étaient vraiment peu par contre, ce qui pouvait nuire à l’ambiance et notamment à la réussite de leur chorégraphie du matin.

L’entretien de motivation

Le stress est à son comble avant l’entretien qui débute à 9h. Finalement, le jury vient me chercher très souriant et se présente : il s’agit d’une professeure de stratégie et responsable du parcours innovation ainsi qu’un professionnel, ancien de l’ICN, ayant monté son entreprise de bureautique. Je dois tout d’abord me présenter. Cela se passe très bien : s’en suivent quelques questions. « Vous dites que l’ICN vous convient mais vous ne parlez pas d’Artem... » Oubli ! Vite ! Je me rattrape en précisant bien-sûr mes ambitions avec ce projet.

Je présente mon projet professionnel, on me pose des questions sur le secteur. L’épreuve est spécifique à l’ICN puisqu’il faut pratiquer un jeu de cartes. On tire des cartes sur lesquelles sont des objets puis avec ces objets nous devons répondre à une question. Je tire un pinceau. « Que vous évoque l’objet » ? Je pars sur l’idée de « peindre » mon avenir avec mes projets, mes prises d’initiatives… Ensuite je tire plusieurs objets : « créer votre entreprise en communication ». L’objet pour cimenter devient alors le manager qui solidifie les liens d’équipe pour de meilleures performances.

La dame intervient pour me préciser que tout cela est bien créatif mais aussi brouillon. Je précise donc que je n’ai pas de connaissances en entrepreneuriat et que leur école serait un moyen de les acquérir. A l’ICN, les jurys font un débriefing de fin d’entretien. Ils m’ont ainsi indiquée que j’étais déterminée, créative, fonceuse, dynamique, avec pas mal d’expérience pour mon âge et que cela faisait plaisir de voir des gens comme moi. Petit bémol : "protégez-vous car vous êtes un bulldozer qui fonce sans forcément prendre le temps de voir les choses autour". Cette remarque apparait, selon les admisseurs, comme un conseil. Je pense donc que cela s’est bien passé et que le courant a bien été établi.

L’oral d’anglais

Je tombe sur un texte sur les émissions de gaz durant l’année de récession qu’a été 2009. Je n’ai pas été inspirée mais j’ai essayé de m’en sortir. Le but est de parler au maximum, de ne pas laisser de blanc et de trouver des idées marquantes dans le commentaire. J’ai pu aussi parler de moi pendant quelques minutes (international, pourquoi l’ICN…). J’ignore combien je vais avoir car le professeur, un natif, n’a rien laissé paraître. Cependant, il a été chaleureux dès mon entrée dans la salle.

L’oral d’allemand

Enchaîner les deux langues est une véritable épreuve car les mots ne me venaient pas. Je n’ai pas compris le texte sauf une idée globale de problèmes sociaux liés au chômage, l’immigration… J’ai pu parler de moi avec un véritable dialogue avec l’examinateur. Il était très gentil, souriant même si cela ne veut rien dire concernant la note ! J’ai tenté de dire le maximum de choses avec mon faible niveau. Montrer que l’on fait des efforts peut influencer le jury et l’inciter à vous mettre un 11 plutôt qu’un 9 par exemple.

Le départ de Metz

Malgré quelques activités proposées, dont une visite de la ville, le temps n’y était pas propice. Je n’ai d’ailleurs pas souhaitée la faire. J’ai décidé de rentrer chez moi afin de me reposer pour les futurs oraux. L’ICN vient juste d’être accréditée AMBA (d’après le directeur, le communiqué officiel ne va pas tarder à tomber) et remonte dans les classements grâce à ARTEM. Le campus ARTEM devrait ouvrir en 2014 : l’école mise sur une stratégie d’ouverture avec l’école des mines et celle des arts de Nancy.

Cependant, petite remarque pour l’ICN : j’ai trouvé dommage que les premières années Tremplin 1 soient séparés des Tremplin 2 et des prépas. En effet, ceux-ci se trouvent sur le campus de Nancy. Ainsi, l’école de Metz est petite ainsi que la promotion. Il est vrai que les élèves étaient soudés mais il y a forcément moins d’ambiance. N’hésitez pas à vous y rendre, même si cette visite ne fut pas celle d’un coup de cœur, l’école peut vous plaire !

Cet article fait partie d'une série de reportages d'Hélène, admissible aux écoles de commerce des concours Passerelle et Tremplin. Retrouvez les autres articles d'Hélène en cliquant sur ces liens : 

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Hélène Fétis AUTEUR : Hélène Fétis

Je m'appelle Hélène, j'ai 22 ans et je suis actuellement à l'Ecole de Management de Strasbourg !

Diplômée d'un DUT communication des organisations, je suis passionnée par les nouvelles technologies et le digital.

Retrouvez-moi sur mon blog et au travers de mes articles.

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