Ecoles de Commerce Liste des écoles Suivi d’une longue pause lyonnaise…

Suivi d’une longue pause lyonnaise…

Mardi 25 juillet, à peine remis de mes oraux du matin, je prenais le train direction Lyon ! Et je me dois de grandement féliciter l’EM Lyon pour leur accueil, qui fut le meilleur de tous selon moi.

Une arrivée tardive

Forcément, quand on fait un trajet de Lille jusqu’à Lyon, ça prend du temps… Mon train arrive alors en gare de Lyon Perrache à presque 22h. Cependant, un stand couleur rouge est tout de même là pour m’attendre ! A n’importe quelle heure du soir, les admisseurs de l’EM Lyon sont disponibles pour recevoir les admissibles qui ont des problèmes dans leurs transports en commun. Je ne suis pas le seul à arriver aussi tard : 4 autres candidats arrivent à peine 10 minutes après moi au stand.

Une admisseuse nous demande alors de la suivre jusqu’au parking pour qu’elle nous emmène en voiture à la résidence. L’école est encore une fois assez excentrée, mais quand on est transporté de cette manière, on ne peut pas se plaindre ! A notre arrivée, le bus des autres candidats vient tout juste de débarquer. Ils reviennent du restaurant organisé à l’occasion par le BDE de l’école. En échange d’un chèque de 15€, on nous confie alors une chambre de la résidence pour la nuit. Un petit studio avec tout ce qu’il faut pour vivre sa vie étudiante, et un kit de draps fourni gratuitement par l'école.

La journée des oraux

Mercredi 26 juillet, au réveil, quelques minutes de marche nous attendent pour rejoindre le campus de l’école. Après plusieurs escaliers à monter avec la valise en mains, j’arrive au stand d’accueil. Voyant que la file d’attente est longue, je décide d’aller d’abord poser ma valise à la bagagerie, puis je m’inscris, sans recevoir aucune convocation, mais plutôt une sacoche rouge et un stylo.

C’est la particularité de l’école : le matin est consacré aux langues ou à l’entretien, et l’après-midi à l’autre partie selon ce que l’on a déjà passé. Une petite « boulangerie » à côté du stand nous sert alors un plateau petit-déjeuner gratuit pour commencer la journée, puis nous sommes invités à l’amphithéâtre de l’administration. Encore une fois, en plein milieu du discours, je suis appelé pour passer mon entretien et ne peut donc assister à la fin.

Comme pour Audencia, l’entretien de l’EM Lyon commence par un court exposé de 5 à 6 minutes sur un sujet préparé à l’avance pendant 30 minutes. Le reste du temps, environ 20 minutes, est consacré à la discussion avec le jury. On choisit alors entre deux sujets piochés au hasard. Pour ma part, je décide de passer sur une citation philosophique faisait l’éloge de l’activité et du changement et la critique de la paresse et de la passivité, chose que nous avons assez longuement étudiée en cours. Le jury n’est composé que de deux personnes, un homme et une femme, tous les deux membres du personnel de l’école. Pour mon exposé, j’ai essayé de ne pas le transformer en simple khôlle de philosophie. Pour cela, j’utilise des expériences personnelles pour illustrer mes propos, et je finis sur une conclusion personnelle, ma propre vision sur le sujet.

Concernant la discussion, je n’ai rien de spécial à noter. Les questions sont banales, à propos de mes projets, mes qualités et autres, et surtout guidées par mes réponses. J’arrive à emmener le jury un peu où je le souhaite, et je réussis à parler de tout ce que j’ai à dire. L’originalité est venue vers la fin. On m’a tout d’abord demandé de vendre le département des Ardennes et ses qualités (puisque j’y habite), puis, tout comme à l’EDHEC : « Avez-vous des questions à nous poser ? ». Je demance alors cette fois-ci au jury ce qu’ils tiraient comme expérience des entretiens qu’ils faisaient pour l’école, de manière à montrer ma curiosité.

Une fois cet oral passé, je suis libre jusqu’au début de l’après-midi. Je peux pleinement profiter de l’accueil exceptionnel réservé par les admisseurs. Sur la terrasse, il y a un terrain de volley-ball pour les amateurs. Dans le hall d’accueil, sont mises à la disposition de tout le monde des boissons pour résister aux grandes chaleurs, et des prises pour ceux qui souhaitent consulter leur ordinateur ou leur smartphone. Il y a également une table de ping-pong. Mais l’essentiel se trouve dans le bar du BDE situé dans une salle juste à côté. Après plusieurs parties de baby-foot, les admisseurs ont organisé un blind test opposant deux équipes de 10 candidats environ, auquel, forcément, j’ai participé ! Je décide d’en profiter pour me défouler… Pendant environ une heure, nous chantons et dansons, parfois même sur le bar, en ne pensant à rien d’autre qu’au moment présent.

Nous sommes ensuite allés manger au Restaurant Universitaire, puis le BDE nous a réservé son habituel amphithéâtre de présentation. Après la fameuse vidéo des admissibles, un jeu, mettant en place (comme à l’ESSEC) deux admissibles et un faux admissible est organisé, imitant le principe de la célèbre émission de TF1 « Attention à la marche ». Les candidats doivent à un moment réaliser ce qu’ils veulent avec les admisseurs. On a alors le droit à un « avion » improvisé, à de la drague sur du M. Pokora, à une reprise des L5 en karaoké, à une pyramide, puis, pour finir, de la part du faux admissible… une chorégraphie avec tous les membres du BDE !

 

Les oraux de langue

Mon après-midi est consacré aux langues, en commençant cette fois par l’anglais LV1. Encore une fois, le thème du texte écrit est peu original : l’écologie. Pour mon commentaire, j’ai assez rapidement fait le lien avec la crise, le fait que les produits écologiques coûtent plus cher et que la population n’est pas prête à payer ce prix, et la volonté également d’une société méritocratique.

En voyant les réactions de l’examinateur, je décide de prendre cette position tranchée critiquant l’assistanat… Ce qui a très bien fonctionné ! Le natif partage cet avis et me raconte des anecdotes sur la situation d’agriculteurs qu’il connait, en lien avec l’écologie et les primes d’état. Sa dernière phrase fut alors : « C’était très agréable de parler avec vous ». Je sais donc que j’ai parfaitement réussi mon oral !

Pour l’allemand LV2, le texte décrit les habitudes d’achat des consommateurs sur Internet, et les bénéfices que retire Google des différentes publicités que la compagnie fait pour des sites tels qu’Amazon. Le débat avec l’examinatrice s’est penché alors sur la confiance des individus accordée à Internet, sur la fiabilité des sites, sur la pertinence et l’utilité actuelle des petits commerces, etc. Malheureusement, elle ne partage pas du tout le même point de vue que moi sur cette question. De plus, j’ai quelques trous de mémoire durant mon oral concernant des mots de vocabulaire, et je ressors donc assez déçu de ma prestation.

Un séjour prolongé

A la fin de mes oraux, je prends l’une des navettes organisées par l’école pour nous emmener à la gare de Lyon Perrache. Il y en a une toutes les demi-heures ! Une admisseuse nous conduit en minibus jusqu’à la gare. Cependant, je ne repars pas tout de suite de Lyon et de ses environs. En choisissant mes rendez-vous, j’ai réussi à me réserver une semaine de « repos » avant mon prochain oral, qui s’avére être le plus important : les 4 jours à HEC. Pendant 6 jours, j’en ai donc profité pour apprendre à connaître la vie étudiante à Lyon au cas où, et surtout… réviser !

Philippe De Amorim AUTEUR : Philippe De Amorim

Philippe, 18 ans, étudiant de l'ESSEC en programme Grande Ecole à partir de Septembre 2013, et ancien CPGE pendant deux longues années en voie ECE au Lycée Georges Clemenceau de Reims.

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