Retour à la case départ avec l'oral à Reims MS

Lundi 8 juillet, après un très court week-end pour me reposer des quatre journées à Jouy-en-Josas, me voilà de retour dans la ville dans laquelle je me suis préparé pour ce Tour de France : Reims.

Mon arrivée à RMS

Cette fois-ci, pas de problème de transports ou d’horaires : je connais bien la ville, je ne peux pas me tromper ! Après un petit trajet de 15 minutes en tramway depuis le centre-ville, me voilà donc arrivé à la Grande Ecole pour une demi-journée d’oraux. Là encore, je ne risque pas de me perdre au sein de l’école. En effet, j’ai également passé mes écrits de la banque Ecricome dans ces locaux. Je passe donc à deux stands pour récupérer mon Welcome Pack, contenant un T-Shirt, un stylo et un shampoing, ainsi que ma convocation.

L’accueil des admisseurs

Retour à une ambiance beaucoup plus festive ! Un petit-déjeuner est servi sur la terrasse, avec une musique entraînante à un volume conséquent, qui en a fait danser plus d’un. Après cela, place aux deux amphithéâtres habituels. Le premier, tenu par le BDE, est présenté sous la forme d’un sketch par deux étudiants rémois. Nous avons eu le droit, comme d’habitude, à la vidéo des admissibles. Pendant ce temps-là, les étudiants écrivent des sketchs dans lesquels ils doivent obligatoirement placer 3 mots donnés par des candidats. A la fin de la vidéo, place aux sketchs… Et c’est vraiment très réussi ! Ambiance plus sérieuse par la suite pour un long amphithéâtre tenu par l’administration.

Après une présentation de l’école, du cursus et des informations sur la fusion, la directrice, accompagnée de deux étudiants, répond à toutes les questions que les admissibles veulent poser. Entre les oraux, nous disposions de la terrasse, de consoles, d’une télévision, d’un baby-foot, etc. Pour ma part, j’ai beaucoup parlé aux admisseurs, qui sont d’ailleurs fort sympathiques ! Seul petit inconvénient, le faible temps entre les oraux ne laisse pas l’occasion de se rendre à la cantine pour manger, et avec des oraux qui se terminent à 14h quand on passe aussi les langues, c’est dur à tenir ! Heureusement, des petits gâteaux et autres sont à notre disposition.

Les épreuves

J’ai commencé par l’entretien. Comme pour l’EDHEC, le questionnaire de 4 pages est téléchargeable sur le site de l’école, et j’ai donc pris le temps de le préparer chez moi. Mon jury n’a cependant pas pris le temps d’étudier mon questionnaire en toute tranquillité et me fait directement rentrer dans la salle. Là encore, il s’agit de deux membres du personnel de la Grande Ecole. On retrouve l’opposé de l’ambiance des oraux HEC : des jurys qui nous mettent en confiance et qui sont là pour nous connaître, pas pour nous mettre la pression. L’un m’a d’ailleurs proposé d’enlever ma veste en arrivant pour mieux supporter la chaleur !

Je me suis donc brièvement présenté pendant deux/trois minutes, pendant lesquelles les deux examinateurs consultaient mon questionnaire, puis les questions s’en sont suivies, fortement basées sur ce dernier. Je mène alors l’échange à ma guise et j’emmene le jury là où je veux, en passant de mon projet professionnel certes, mais aussi de mon club de basketball, de mes séjours à l’étranger, de mon expérience associative, de ma victoire au Concours Kangourou en Terminale (1 national !), de mon Prix Lemaresquier reçu pour mon engagement au sein de la vie administrative du Lycée Georges Clemenceau en tant que délégué de classe, des internes, du CVL et du CA, etc.

J’étais d’ailleurs secrétaire de l’association de simulation d’entretien de ma CPGE, avec laquelle nous avons fait venir l’une des membres de l’administration de RMS… Chose que je n’ai pas oublié de mentionner, évidemment ! Je n’ai donc aucune question piège, et un excellent ressenti sur mon oral.

Il me reste à passer les oraux de langues, à commencer par l’Anglais LV1. Arrivé dans la salle réservée aux langues, je pioche une carte avec un numéro de texte. Puis je m’installe devant une tablette avec la liste des textes et sélectionne le mien. Je dispose de 20 minutes pour préparer mon enregistrement, temps durant lequel je peux faire ce que je veux avec mon texte : l’écouter plusieurs fois, le mettre sur pause, revenir en arrière, etc. Mon enregistrement parle alors du développement économique mondial actuel et du transfert des puissances. Forcément, l’échange avec l’examinatrice dérive sur la Chine, l’environnement et autres sujets-types du genre. Cela prend par la suite une tournure plus intéressante et personnelle lorsque je parle de mes origines portugaises, et que la conversation tourne alors en une compréhension de l’approche de la population portugaise face à la crise, de leur ressenti, etc.

Pour l’oral d’Allemand LV2, exactement le même principe concernant la préparation. Le thème est lui aussi peu original : l’environnement. Avant que je fasse mon exposé, le jury me pose la question suivante : « Quand êtes-vous né ? », alors qu’il a ma carte d’identité sous les yeux. Bien sûr, c’est pour tester mes connaissances sur les dates ! Je ressors alors le même commentaire que lors de mon oral à l’EDHEC concernant la position paradoxale de l’Allemagne vis-à-vis du nucléaire, etc. Pour l’échange, j’ai l’occasion de parler de mon projet professionnel et de mes séjours en Allemagne. Par la suite, l’examinateur me demande : « En toute honnêteté, quelle école aimeriez-vous avoir ? ». Je lui explique alors que j’ai passé jusqu’à HEC (sauf ESCP), mais que si je n’avais « que » RMS, je ne redoublerais pas, car leur fusion avec RBS est prometteuse et que j’ai envie de voir ce que cela donne.

Et c’est la fin !

14h, c’est donc la fin des oraux ! Le soulagement, les vacances, la fin des longs trajets en transports en commun, le stress qui descend… Enfin, pas trop quand même : les résultats, c’est déjà dans 3 jours !

AUTEUR : Philippe De Amorim

Philippe, 18 ans, étudiant de l'ESSEC en programme Grande Ecole à partir de Septembre 2013, et ancien CPGE pendant deux longues années en voie ECE au Lycée Georges Clemenceau de Reims.