Ecoles de Commerce Liste des écoles Témoignage d'un étudiant à l'ESSCA

Témoignage d'un étudiant à l'ESSCA

Fiche d’identité

 

1) Peux-tu nous résumer ton parcours scolaire avant d’entrer à l’ESSCA (lycée d’origine, bac choisi, résultat au bac, etc…) ?

J’ai passé mon baccalauréat dans un lycée français à l’étranger que j’ai obtenu avec une mention bien. Je redoublais une terminale ES.
J’étais un étudiant moyen.

2) Quel est ton projet professionnel ? Pourquoi une école de commerce ?

Je voulais intégrer une école de commerce pour pouvoir avoir le choix car on ne sait pas encore à 18-19 ans ce que l’on veut faire comme métier. Même si on peut en avoir une vague idée il n’en reste pas moins que l’on connaît peu la vie en entreprise et les différentes possibilités en terme de carrière qui s’offrent à nous. Une école de commerce c’est s’ouvrir des portes et pouvoir mûrir son choix de projet professionnel tout au long de ses études.


3) As-tu hésité à faire une prépa ?

Non car je n’avais pas du tout le profil « prépa ». J’avais besoin que les cours soient immédiatement suivis de pratique comme c’est le cas dans mon école. Par exemple, nous apprenons les bases du commerce international pendant une année à travers différents enseignements, puis l’année suivante nous menons à bien un dossier export (étude sur les capacités d’une entreprise à exporter).


4) Pourquoi as-tu choisi de faire une école de commerce post-bac ?

Je voulais suivre un enseignement généraliste le maximum de temps possible, ce qui est le cas dans une école post-bac, avant de choisir une spécialisation avec le maximum de recul possible. Lors de ces trois années de tronc commun nous apprenons énormément de choses, nous acquérons des connaissances générales dans des domaines très variés (psychosociologie, management industriel, finance, relations humaines etc.). De plus, une école post-bac laisse plus de temps aux projets, notamment aux expériences internationales. Sur les deux dernières années de mon école, pour ceux qui le souhaitent, il est possible de partir 1 an et demi.


5) Avec le recul, regrettes-tu ton choix d’orientation ?

Je ne regrette absolument pas mon choix d’orientation car j’ai suivi un cursus très instructif qui m’a préparé à ma future vie professionnelle. J’ai pu obtenir les stages que je désirais et partir là ou je voulais aller.
Aujourd’hui je vais intégrer l’entreprise que je visais et travailler dans le domaine d’activité que j’ai choisi.


Les concours


1) Quels concours as-tu passé ? Comment tu t’es préparé ? As-tu trouvé ces concours difficiles ?

J’ai préparé les concours SESAME et ACCES, seul et à l’aide de stages intensifs payants. Il y a certaines épreuves qu’il faut absolument préparer car plus on fait des exercices plus on est performants. C’est le cas par exemple de l’épreuve de logique car les exercices sont toujours les mêmes il suffit d’en faire un maximum avant les épreuves.
De plus, les langues peuvent faire gagner énormément de points. Il ne faut pas hésiter à présenter les épreuves parfois facultatives de LV2 car la note n’est pas éliminatoire si on obtient moins de la moyenne. Tous les points sont bons à gagner.


2) Comment as-tu vécu cette période ? Beaucoup de stress ou pas ?

Cette période est très stressante car il faut aussi préparer le baccalauréat en même temps !
Heureusement ces concours ne nécessitent pas de révisions à proprement parler. C’est la culture générale, la préparation aux épreuves qui fait la différence. Il faut préparer les épreuves et lire l’actualité régulièrement pour les épreuves de dissertation (un bon conseil, lisez l’hebdomadaire Courrier International).


3) Combien d’écoles as-tu présentées ?

J’ai été retenu aux oraux de la plupart des écoles du concours cependant je ne me suis rendu qu’à 5-6 convocations. Les premiers oraux sont de véritables coups d’essais, plus on passe des oraux plus on devient efficace et notre discours devient rodé.
Heureusement pour moi, mon dernier oral fut celui de l’école ou je suis actuellement.


4) Les résultats ont-ils été en conformité avec ce que tu espérais ?

Il est difficile de se faire une idée à l’avance sur les résultats des oraux. Je peux dire que mes résultats ont été au delà de mes espérance car je suis arrivé dans les premiers du concours.


5) Des conseils qui te viennent à l’esprit pour ne pas se planter le jour J ?

Arriver détendu, écouter de la musique avant les épreuves, bien manger, bien dormir la veille, il n’y a pas de secret. Ne pas stresser plus que de raison et surtout bien gérer son temps.


6) Quelles ont été tes impressions sur les oraux ? sur l’entretien de personnalité ?

J’ai eu des bonnes et des mauvaises surprises aux oraux. Un bon conseil, essayez d’orienter l’interlocuteur sur un sujet qu’on maîtrise bien et qui est intéressant pour lui. Il ne faut pas oublier que la personne qui nous écoute a déjà entendu 300 fois la même chose, si on peut lui raconter quelque chose d’original c’est gagné.


7) Comment penses-tu avoir fait la différence aux oraux ?

J’ai toujours était franc avec mes interlocuteurs. Même si j’avais préparé les oraux et une ligne conductrice, je ne me contentais pas de déballer le même discours à chaque fois.


8) A quelles réponses « bizarres » as-tu dû faire face ? Comment as-tu réagis ?

Les questions sont pratiquement toujours les mêmes et il y a rarement des questions bizarres.
Il faut avoir l’air d’être spontané alors même qu’on a préparé ses réponses.


9) Un conseil pour les lycéens qui vont passer leurs oraux ?

Etre détendu mais pas trop, avoir l’air de s’intéresser à ce qu’on fait, à ce que l’on veut faire, et surtout ne pas ennuyer son interlocuteur.

L'école

 

1) Pourquoi as-tu choisi d’intégrer l’ESSCA ?

J’ai longuement réfléchis car de prime abord j’avais une mauvaise impression de l’école.
L’accueil pour les candidats aux oraux était passable (j’étais arrivé par le premier train à Angers et j’avais poireauté toute la journée pour passer mes oraux…) et peu d’étudiants pour répondre à nos questions sur place. Il semblerait que l’école ait fait des efforts depuis.

J ’ai surtout choisi l’ESSCA parce que c’était la meilleure et qu’elle proposait un cursus qui me correspondait, école en 5 ans avec 3 ans de tronc commun suivis de 2 ans qu’on peut organiser comme on le souhaite. Il est clair que le rang de l’école a été un facteur déterminant, plus que l’ambiance par exemple.

2) Que penses-tu objectivement de ton école ? La conseilles-tu aux lycéens qui veulent faire une école de commerce ? (pas de propagande svp ...)

J’ai toujours été relativement objectif sur mon école (cf. Le Nouvel Observateur du 7 Septembre 2006) et je peux dire que si aujourd’hui je peux faire le métier que je veux dans l’entreprise que je veux c’est en partie grâce à mon école.
Une bonne école c’est une école qui ne ment pas à ses étudiants. C’est une école qui permet d’avoir l’emploi que l’on désire quand on en sort, c’est une école qui se donne les moyens de ses ambitions.
Il faut se poser une question : Est-ce que l’école que je choisi va me permettre de faire ce que je veux faire plus tard ? Si la réponse est oui, foncez ! Certaines écoles sont plus spécialisées que d’autres dans des domaines précis, il faut se renseigner au maximum avant de choisir.


3) Quelle est « la » spécialité de ton école, ce qui la différencie des autres ?

L’ESSCA est une école généraliste, c’est-à-dire que tous les étudiants qui en sortent ont le même diplôme sans aucune mention de la spécialisation inscrite.
Il y a un certain nombre de spécialisations dans mon école mais celle qui est la plus porteuse en ce moment selon moi c’est la filière audit. C’est une filière selon moi privilégiée de par les moyens humains et financiers, nous avons eu d’excellents intervenants et professeurs et même le premier salon Audit à l’ESSCA qui regroupait tous les grands noms du secteur en même temps. D’autres filières sont malheureusement moins bien dotée selon moi.
Je trouve aussi dommage qu’il n’y ait plus de spécialisation commerce international à l’école.


4) Quelle est l’ambiance de ton école ? Ton école est-elle très vivante (associations, etc…) ?

L’ambiance est relativement bonne avec des associations dynamiques. Ce sont les étudiants qui rendent les associations vivantes et seulement eux donc c’est variable d’une année sur l’autre.


5) Dans quelles autres écoles étais-tu admis(e) ? Lesquelles t’auraient également intéressé, pourquoi ?

J’étais admis dans toutes les écoles que j’ai présenté à l’oral, le CESEM Marseille m’aurait intéressé de part son cursus très international (deux ans à l’étranger).


6) Comment as-tu fait ton choix ? Comment t’es-tu renseigné sur les écoles ?

Je m’étais procuré toutes les brochures des écoles et j’ai contacté des anciens élèves.
J’ai basé mon choix d’abord sur le rang de l’école puis sur l’ambiance et sur la qualité de vie dans les villes d’accueil (transport, logement etc.).


7) Un avis objectif sur les cours en école de commerce ? Cela correspondait-il à ce que tu imaginais ? As-tu des matières qui t’intéressent plus que d’autres ?

Pendant les trois premières années, les matières nous sont imposées et clairement il y en a qu’on va aimer plus que d’autres. Il y a un fil directeur et les enseignements sont complémentaires même on ne s’en rend pas forcément compte au début. Il faut essayer de toutes les travailler mais si on ne les aime pas forcément. Les intervenants et professeurs jouent un très grand rôle dans l’enseignement au sein d’une même promotion d’étudiants, certains peuvent aimer un cours car le professeur la rend très vivante quand d’autres au contraire ne l’aimeront pas.
C’est la grande diversité des cours qui nous permet d’acquérir une culture générale et de pouvoir choisir sa spécialisation plus tard.


8) La glande en esc, mythe ou réalité ? Combien d’heures de cours par semaine dans ton école, combien de temps de travail personnel ?

Je dirais que c’est comme partout. On peut sortir d’une école sans avoir jamais travaillé, sans avoir rien appris, ça fait cher la glande… L’éducation est un investissement, certains en tirent le maximum, d’autres le minimum.

Au départ on ne rend pas compte que travailler c’est travailler pour soi pas pour les autres.
La charge de travail est variable selon les années, à l’ESSCA le niveau a été relevé récemment donc c’est plus difficile qu’avant de ne RIEN faire. Il y a un système de contrôle continu qui si on s’organise bien permet de travailler peu mais travailler en continu. Lorsqu’on arrive en quatrième année et qu’on choisi son cursus on est beaucoup plus conscient que l’on travaille pour nous même.


9) Quels stages as-tu réalisé pendant tes années d’école ? Comment les as-tu trouvé ?

A l’ESSCA en première année il y a un stage de découverte. C’est un peu au petit bonheur la chance, certains font des stages dans les entreprises de leurs parents, d’autres partent travailler dans les stations de ski… rien de bien intéressant comme expérience sauf pour certains qui font un véritable stage ouvrier (en usine) ce qui permet de se remettre un peu en place.

En deuxième année il faut faire un stage commercial, c’est imposé par l’école, ce qui permet d’avoir une expérience dans un domaine qu’on ne trouve pas fortement attirant et il faut savoir faire avec. Je me suis retrouvé à vendre des espaces publicitaires et j’avoue que grâce à cette expérience je sais ce que je ne veux pas faire…
Le stage obligatoire suivant se déroule pendant les deux dernières années de l’école et prend la forme souvent de stage de fin d’études. C’est le stage qu’il faut extrêmement bien choisir car c’est il est souvent synonyme de premier emploi. Pour ma part je vais effectuer ce stage dans un cabinet d’audit parisien.

Enfin il est possible de faire un stage optionnel pendant les vacances d’été ce que j’ai fait en fin de troisième et en fin de quatrième année, c’est très utile si l’on veut se faire des expériences dans des domaines différents et si l’on est indécis sur ses orientations futures. Par exemple, j’ai fait un stage financier en fin de quatrième année ce qui m’a permis de découvrir réellement un métier qu’éventuellement je pourrais plus tard si d’aventure l’audit ne me plaisait pas.


10) Pour finir, tu es en dernière année à l'ESSCA, quel bilan fais-tu de ton parcours en école de commerce ?

J’ai passé 5 années très enrichissantes et je n’ai pas de regrets sur ce que j’ai fait.
J’ai beaucoup appris, j’ai beaucoup choisi et je suis content de ce que j’ai fait.


" Septembre 2007 - Témoignage anonyme d'un étudiant à l'ESSCA Angers. "

Sébastien Lardez AUTEUR : Sébastien Lardez

Fondateur d'Ecoles2commerce.com et diplômé de GEM. Je blogue sur le monde des grandes écoles de management et m'intéresse particulièrement au web, à l'innovation et au monde de l'entrepreneuriat.

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