Ecoles de Commerce Liste des écoles « L'ESC Toulouse, une école dynamique ! »

« L'ESC Toulouse, une école dynamique ! »

Après un DUT Techniques de Commercialisation et un Erasmus en Angleterre, Marion a choisi de rejoindre les bancs de l'ESC Toulouse. L'équipe d'Ecoles2commerce.com remercie Marion d’avoir accepté de répondre à nos questions.  

Bonjour Marion, peux-tu te présenter ? Quel est ton parcours avant l’école ? 

Marion : Depuis le lycée, je savais que je voulais intégrer une Ecole de Commerce. Seulement, je ne me retrouvais pas dans les enseignements donnés dans le parcours « classique » de la prépa. Et financièrement, je ne pouvais pas assumer 5 années de scolarité dans une Ecole post-bac. J’avais envie d’une formation plus professionnalisante et suffisamment large pour ne pas me fermer de porte. J’ai donc choisi de faire un DUT Techniques de Commercialisation qui, d’une part, me permettait d’éviter la prépa et d’entrer en Ecole via une admission parallèle et d’autre part, d’apprendre de manière plus concrète avec des stages et des projets professionnels.

Le DUT m’a vraiment permis d’appréhender ce côté « terrain » que je recherchais. J’ai souhaité prolongé ce DUT par un DUETI (Diplôme Universitaire d’Etude Technologique Internationale) en effectuant une année à la fac de Leeds en Angleterre me donnant l’équivalent d’une Licence. J’ai fait ce choix car l’international me plaît beaucoup. J’ai eu la chance de cumuler plusieurs bourses pour mes études à l’étranger ce qui m’a vraiment aidé (Région Rhône-Alpes, département de la Loire, CROUS etc.). C’est donc tout en suivant les cours du Bachelor in Marketing que je préparais bien tranquillement les concours d’Ecole à savoir Passerelle 2, Tremplin 2 et bien évidemment celui de l’ESC Toulouse qui est un concours unique à l’Ecole. Aujourd’hui, j’ai intégré cette Ecole et j’ai la chance de suivre le cursus en apprentissage. 

Tu es donc parti en Erasmus à l’université de Leeds. Est-ce une grande université ? Quels cours y as-tu suivi ? Que retires-tu de cette expérience en Angleterre ?  

Marion : Je crois qu’il est devenu essentiel aujourd’hui d’avoir une expérience à l’étranger, ne serait-ce que pour le côté humain l’aventure. La preuve, la grande majorité des Ecoles intègrent dans leur cursus une période obligatoire à l’étranger que ce soit en stage ou en semestre dans une universitaire partenaire. Pour ma part, j’ai fait mon Erasmus dans la ville de Leeds. Leeds se situe dans le Nord de l’Angleterre et vit au rythme de ces milliers d’étudiants. Il y a 3 grandes universités à Leeds. Dans ma fac, Leeds Metropolitan University, nous étions 30 000 étudiants, rien à voir donc avec les campus français.

Je suivais les cours du Bachelor in Marketing et j’ai également pu avoir des modules d’anglais et d’espagnol. C’est une aventure qui fait grandir et qu’on n’oublie pas. Sans parler du fait que c’est un véritable plus sur le CV. J’en ai fait l’expérience car dès mon retour en France,  l’entreprise où j’avais l’habitude de travailler l’été m’a proposé un poste d’assistante commerciale export alors que je j’avais l’habitude de travailler à la production. De même, je suis actuellement en alternance et mon responsable a avoué m’avoir recruté notamment parce que je parlais anglais. Alors croyez-moi, la possibilité de vivre quelques mois à l’étranger n’est vraiment pas à négliger !

Quels concours as-tu passé à l’issu de ta licence en Angleterre ? 

Marion : J’ai passé le concours Passerelle 2, Tremplin 2 et celui de l’ESC Toulouse qui est un concours propre à l’Ecole. J’ai commencé mes révisions à partir de janvier, ce que j’estime être assez tôt. Mais comme tout concours, on a l’impression qu’on ne sera jamais prêt. J’étais en Angleterre, je les ai donc préparés avec des livres achetés sur Internet et les annales téléchargés sur les sites des concours. J’ai aussi participé à une journée de préparation au concours Passerelle à Paris que j’ai trouvé utile et rassurante.

J’ai pu passer le concours Tremplin en France car il se déroulait pendant les vacances scolaires mais j’ai passé le concours Passerelle dans le centre d’examen de Londres. C’était sympa d’y retrouver d’autres français dans la même situation que moi. Enfin, le concours de Toulouse consistait en un dossier puis à un oral si notre dossier était retenu. Avec du recul, j’ai trouvé que c’était beaucoup de stress pour pas grand-chose. C’est peut-être dû au fait que j’étais « isolée » sur mon île et que je n’avais pas l’occasion d’échanger avec d’autres étudiants dans la même situation que moi. 

Pourquoi as-tu choisi l’ESC Toulouse ? Quelles sont tes premières impressions sur ton école et sur la ville ?

Marion : J’avoue m’être pas mal appuyée sur les classements pour faire mon choix dans un premier temps. Mais attention à bien regarder les critères qui composent ces classements. Après, il ne faut pas fonder son choix uniquement là-dessus. J’ai aussi choisi l’ESC Toulouse car j’ai eu un très bon ressenti lors de mes oraux. Les locaux, l’ambiance, le personnel, le dynamisme des admisseurs ont pesé dans la balance. Il faut aussi se dire qu’avant de vivre dans une Ecole, on va vivre dans une nouvelle ville. Il faut donc qu’on s’y sente bien, qu’elle soit dynamique et qu’on s’imagine facilement pouvoir y passer quelques mois de nos plus belles années. 

Je ne suis pas de celles qui vivent à 100% pour leur Ecole et c’était important pour moi d’avoir des amis en dehors. Toulouse est une ville étudiante, donc je n’ai eu aucun souci à rencontrer de nouvelles personnes. 

Quelles sont selon toi les différences entre l’université et une grande école ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? Regrettes-tu ton choix ?

Marion : C’est un débat qu’on a régulièrement avec mes collègues de travail car beaucoup ne comprennent pas qu’on puisse « payer notre diplôme des milliers d’euros ». Certes, j’aurais plutôt tendance à dire que l’Education est un droit et devrait être accessible à tous. C’est vrai que l’aspect financier est un frein pour beaucoup d’étudiants qui se disent que de toute façon ce genre d’Ecole n’est pas fait pour eux. Si j’ai voulu faire une ESC, c’est avant tout pour m’assurer de trouver un travail rapidement à la sortie. En effet, les Ecoles de Commerce peuvent s’enorgueillir d’un fort pourcentage de leurs étudiants qui décrochent un job parfois avant même d’être diplômé.

C’est un gros avantage. Mais ce que j’apprécie particulièrement c’est le dynamisme de l’Ecole. Soyons honnête, les cours passent au second plan et c’est surtout la vie associative, les projets de groupe, les conférences, les échanges avec des professionnels, les weekends start-up, les jeux de simulations, les concours inter-école, les tournois sportifs et j’en passe, qui nous apportent beaucoup. Il ne se passe pas une semaine sans qu’il n’y ait un événement, que ce soit à l’initiative des étudiants ou de l’Ecole.

C’est même parfois dur d’avoir du temps libre, mais c’est tellement stimulant. Par ailleurs, je pense que le  réseau est indéniablement l’atout numéro 1 des Ecoles de Commerce par rapport à l’Université. Cela dit, la qualité des enseignements se vaut et il est largement possible de faire de brillantes études à l’Université. Je pense que cette dernière apprend également l’humilité, chose parfois mal connue des étudiants en ESC.  

Tu es actuellement en alternance. Peux-tu nous en dire un peu plus ? 

Marion : Ce fut le parcours du combattant pour décrocher un contrat d’apprentissage. J’ai quand même eu la chance de trouver une entreprise à Toulouse qui accepte le rythme d’alternance un peu particulier que nous impose l’Ecole (un mois d’entreprise pour un mois d’Ecole). L’entreprise finance mes études et me verse un salaire. Je travaille pour une SSII en tant qu’Ingénieur Commercial. Ce n’est pas exactement dans ce domaine que je souhaitais m’orienter mais ma mission est très intéressante. Je suis en charge du développement de l’activité Ingénierie Industrielle dans le secteur aéronautique.

C’est un gros défi car nous partons de zéro ou presque. Etre en alternance me permet de relativiser ce que nous voyons en cours et de me rendre compte du fossé qu’il y a entre ce qu’on apprend et la réalité du terrain. Certes, les cours me fournissent des outils et une compréhension globale de l’entreprise mais chaque chose est à adapter à mon entreprise et son contexte. Je ressens vraiment une plus grande maturité auprès de mes camarades également. Les cours sont d’autant plus riches car chacun apporte des exemples concrets de ce qu’il vit en entreprise. 

Pour finir, est-ce que tu sais déjà ce que tu aimerais faire après l’école ? 

Marion : Je ne sais pas encore si je resterai dans l’entreprise où je suis actuellement. Si la mission me plaît toujours autant et qu’ils me proposent un CDI, je continuerai probablement. Mais j’ai toujours cette soif d’international et je suis encore jeune donc ça serait le moment d’en profiter ! Je pense peut-être faire un VIE. Ça serait un bon moyen d’acquérir plus d’expérience tout en vivant une nouvelle aventure à l’étranger. Il se pourrait également que je décide de faire un Master spécialisé dans la communication et la publicité, mon domaine de prédilection. Qui vivra verra ! 

Merci Marion ! Si vous aussi vous souhaitez témoigner pour Ecoles2commerce.com, vous pouvez nous envoyer un email à bonjour@ecoles2commerce.com !

Sébastien Lardez AUTEUR : Sébastien Lardez

Fondateur d'Ecoles2commerce.com et diplômé de GEM. Je blogue sur le monde des grandes écoles de management et m'intéresse particulièrement au web, à l'innovation et au monde de l'entrepreneuriat.

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