Ecoles de Commerce Liste des écoles Le Tour de France : l’heure de vérité sous le signe de la découverte et du divertissement

Le Tour de France : l’heure de vérité sous le signe de la découverte et du divertissement

Bonjour à toutes et à tous, je m’appelle Philippe, j’ai 18 ans, et je suis ici pour faire le témoignage de mon propre Tour de France à la suite de mes concours post-prépa de cette année. Pour commencer, je vais brièvement vous présenter mon parcours passé.

Un objectif rapidement fixé pour se motiver

Dès mon année de seconde, je savais que je voulais me tourner vers le domaine du commerce. J’ai donc choisi d’intégrer la filière ES dans mon lycée (Lycée Chanzy de Charleville-Mézières). Cependant, je n’avais pas du tout l’idée d’intégrer une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles à ce moment-là. Ce n’est qu’en Terminale, après maintes discussions avec mes professeurs et le principal, que je me suis fixé un objectif pour lequel la CPGE semblait évidente, et qui m’a motivé tout du long : l’objectif HEC.

Après obtention de mon baccalauréat avec mention Très Bien/Anglais européen, me voilà donc, à la rentrée 2011, dans le Lycée Georges Clemenceau de Reims pour commencer deux années de CPGE en ECE. J’avais déjà en tête un projet professionnel assez précis : travailler dans le commerce international, et plus précisément devenir responsable export. Cela m’a permis de me pencher totalement sur mon objectif et de ne pas stresser par rapport à mon avenir.

    

La clé de la réussite en CPGE

Comme son nom l’indique, la CPGE consiste en deux années intensives de préparation aux concours. Il est évident qu’elle requiert plus de travail que durant les années passées au lycée, mais elle nous apprend surtout à trouver l’organisation qui nous convient le mieux pour travailler le plus efficacement possible. Personnellement, j’ai su assez vite m’adapter à ce nouveau type de travail et choisir la voie qui me correspondait le mieux : ne pas travailler au dernier moment, ni jusqu’à l’épuisement, mais trouver l’organisation qui permet d’équilibrer sa vie et son bien-être entre travail nécessaire et détente.

Pour moi, cela a surtout été possible en confirmant mon précédent objectif. Dès les premiers conseils de classe et concours Blancs, il était clair que je devais me focaliser sur les parisiennes. Mes khôlles et quelques devoirs étaient « personnalisés » à cet effet, puisque présenter ces écoles dans ma CPGE est plutôt une exception que la règle. Là où ma préparation a été la plus personnelle et la plus poussée fut en maths, à cause bien évidemment des gros coefficients dans cette matière.

Un premier verdict sans grande surprise

Les résultats des écrits ne m’ont que très peu étonné. Au final, j’ai obtenu les notes que j’avais reçues pendant le reste de mes deux années aux concours Ecricome et BCE. La seule surprise et le seul gros bouleversement que j’ai connu concernait la synthèse et le résumé de texte. Ce faible coefficient a finalement décidé de mon sort pour les oraux : mon 4 en synthèse m’a fait rater l’ESCP tandis que mon 17 en résumé m’a permis l’admissibilité jusqu’à HEC.

Mais ce n’est pas encore fini…

La préparation aux oraux s’est avérée être quelque chose de totalement différent du reste de la prépa. C’est à ce moment-là qu’on se rend compte que viser le plus haut requiert quelques sacrifices : il faut accepter de voir qu’on est le seul (dans mon cas) à ne pas pouvoir ranger pour le moment ses cours de maths, d’AEHSC, de philo… J’ai eu la chance, au Lycée Georges Clemenceau, d’être très bien préparé à l’épreuve de l’entretien de personnalité. Nous avions une association qui a permis l’organisation de 4 entretiens de préparation réalisés par des intervenants extérieurs à l’école, tels que du personnel de RMS ou des professionnels.

Concernant les langues, la culture générale ou encore l’AEHSC, cette préparation s’est faite en 2 ans à l’aide des khôlles. Reste alors les maths, pour lesquels j’ai pu bénéficier de préparations individuelles (2 fois 4h par semaine) avec ma professeure pour m’exercer à ce tout nouvel exercice entre la fin des écrits et l’annonce des résultats.

Que le périple commence !

J’étais donc admissible dans toutes les écoles que j’avais décidé de passer, à l’exception de l’ESCP, c’est-à-dire : HEC, ESSEC, EM Lyon, EDHEC, Audencia, Grenoble EM, Toulouse BS, Skema et les « 5 » Ecricome. Il était forcément impossible pour moi de passer toutes ces écoles, et j’ai donc dû faire des choix : c’est ainsi que j’ai décidé de ne prendre rendez-vous que jusqu’à RMS/RBS, et donc d’abandonner définitivement Toulouse, Skema, Kedge et ICN.

Philippe De Amorim AUTEUR : Philippe De Amorim

Philippe, 18 ans, étudiant de l'ESSEC en programme Grande Ecole à partir de Septembre 2013, et ancien CPGE pendant deux longues années en voie ECE au Lycée Georges Clemenceau de Reims.

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