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Fin du tour au soleil avec l'ESC Montpellier

Résidant presque dans la ville-même, j’arrive directement sur le site à midi pour manger là-bas avant les épreuves. L’organisation pour les repas et les passages semblent bien rodée et les étudiants sont très bavards. Je suis cependant déçue d’apprendre que l’école ne propose pas de LV3 et les locaux sont bien moins impressionnants qu’à Rennes et à Grenoble. A table, je retrouve notamment des étudiants de ma formation et d’autres oraux.

A 13h15 nous sommes conduits dans un amphithéâtre. J’apprécie le discours du directeur, M. Guyottot, qui reste modeste malgré la progression récente de l’école dans les classements. Le film des admissibles est cependant d’une qualité inégale et il montre une image très fêtarde de l’école je trouve. Par contre, les admisseurs mettent l’ambiance et leur masquotte, le Lion, est même venu me remettre un muffin avec des bougies car c’était mon anniversaire ! J’avais vu la même chose se passer à Rennes où une candidate avait reçu un ananas.

Aujourd’hui est ma plus grosse journée : entretien individuel à 14h45, espagnol à 15h45 et anglais à 17h00. Tout s’enchaîne sans problème, avec un quart d’heure pour souffler à chaque fois. L’entretien n’est pas stressant : on doit choisir un à deux débuts de phrases pour nous lancer dans le récit d’une expérience marquante. Je choisis l’accomplissement d’un résultat, en parlant de mon séjour de deux mois à Londres qui m’a appris à me débrouiller et à m’adapter. Le jury ne cherche vraiment pas à piéger et pose sans cesse des questions. Pour les langues, on nous emmène dans une salle, où l’on écoute avec des casques et où l’on peut revenir sur le document audio autant de fois que l’on le souhaite.

L'entretien et les oraux de langue

Au bout de 20 minutes, les jurys viennent directement nous chercher. L’oral d’espagnol s’est révélé assez déroutant, même si cela aurait pu être pire. Le sujet est assez clair : les nombreux appartements vides récemment construits dans une ville côtière d’Espagne. Le document conclut sur le pessimisme ambiant ressenti par les Espagnols, je décide donc de partir de là pour m’interroger sur un possible redressement économique de l’Espagne. Devant la professeure aimable mais stoïque, je tends des perches lors de mon commentaire, en faisant des allusions au tourisme, à la bulle immobilière, à la crise économique, sociale et politique du pays.

Mais apparemment je suis allée trop loin car elle me ramène au sujet que je n’aurai pas assez traité : les appartements vides (comme s’il y avait beaucoup à dire dessus…) ! Sinon elle me pose des questions sur mon projet professionnel. En anglais, où je me débrouille habituellement mieux, c’est le document audio qui est à frémir ! Il porte sur les avions et leur coût environnemental mais d’un point de vue horriblement technique.

Je tombe sur un professeur londonien, il parle vite, ses questions sont un brin répétitives mais il est très sympathique et très ouvert : ici j’ai pu agrandir le sujet en discutant de la société qui va de plus en plus vite et du symbole de l’avion en tant que progrès technique et en tant que secteur économique clé en France (j’ai essayé de sortir du cliché manichéen : l’avion, c’est mal, cela pollue).

Conclusion : en langues les sujets ne sont pas toujours évidents mais le but est de parler et de se montrer le plus cohérent possible. L’entretien individuel est le plus simple parmi tous ceux que j’ai passé auparavant, il faut juste se montrer le plus honnête possible. Sinon l’école n’a pas la grandeur de Grenoble ou Rennes mais son programme original et son ambiance détendue (pas trop quand même) en font une école très sympathique. J’aime !

Marine Thauvin AUTEUR : Marine Thauvin

Coucou, je suis issue d'un Bac ES et d'une prépa Cachan. Je réalise maintenant le tour de France des oraux du concours Passerelle 1 !

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