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Pourquoi le projet France Business School ? La suite

La suite de l'interview vérité de François Duvergé sur le projet France Business School. Retrouvez la première partie de cette interview que nous avons appelé Pourquoi le projet France Business School ?

Un rapprochement d'ESC, c'est bien, mais pour quel projet, avec quelle ambition ?

François Duvergé : FBS porte un vrai projet, qui effectivement vise à casser aujourd'hui le modèle qui fait référence et au fond qui uniformise les écoles. Nous portons une démarche pédagogique toute entière tournée vers la réponse aux besoins des entreprises. Et plus encore la réponse aux besoins de la société toute entière. Le monde aujourd'hui, qu'il s'agit de la société française ou sur un plan plus internationa, a besoin d'entrepreneurs, d'entrepreneurs innovants et responsable, c'est-à-dire socialement responsable. Puisqu'on sait très bien puisque si on continue sur le modèle de développement que l'on connait, depuis les dernières décenies, l'humanité va dans le mur. Or aujourd'hui, ce sont les jeunes que l'on forme qui vont construire le monde de demain. En tant qu'école, nous avons une responsabilité première. 

C'est la raison pour laquelle nous portons un projet pédagogique, qui est fortement différent, je crois, des autres écoles ou à côté des enseignement classiques, sur ce qu'on appelle un peu pompeusement les sciences de gestion, on va accorder une très grande importance aux attitudes, aux comportements, à ces compétences molles, comme on les appelle, par opposition aux compétences techniques, qui font que, on sait animer un groupe, on fait preuve de leadership, on est capable de donner du sens, on est capable de mobiliser, de créer l'adhésion de ses collaborateurs. Tout comme on reste curieux en s'ouvrant aux sciences humaines, aux sciences politiques pour au fond rester dans une atitude de questionnement par rapport aux grands enjeux dans lesquels l'entreprise doit trouver sa place.

Qu'en est-il des classements ?

François Duvergé : Alors FBS va disposer de moyens importants, cela va peut-être surprendre un certain nombre de personnes puisqu'en regroupant dans une nouvelle école, France Business School, les moyens des 4 écoles, de Tours-Poitiers, de Clermont, de Brest et d'Amiens, on crée une école dont le budget de départ sera de 65 millions d'euros, regroupera 7000 élèves, aura le corps professoral permanent le plus important de France, largement devant l'école n°2 avec 170 professeurs permanents au sens officiel du terme. Le plus grand laboratoire de recherche en sciences de gestion, un réseau de diplômés qui est extrèmement important de plus de 30 000 diplômés, constituant l'association des diplômés de FBS.

Bref, des moyens qui donnent à FBS une réelle puissance sur le marché, puisque rapidement, comme nous aurons un seul programme Grande Ecole, nous mettrons sur le marché, à disposition des entreprises, plus de 1600 diplômés, porteurs du même diplôme, conférant à ce diplôme un pods réel. Et donc mécaniquement, nous sommes absolument certains que dans les classements FBS sera bien classés, puisque les classements font une très large part à des critères quantitatifs : nombre de profs, nombre d'étoiles CNRS, nombre d'étudiants internationaux, nombre de partenaires internationaux. A cet égard, nous avons de loin le premier réseau dans les écoles françaises en partenaires universitaires internationaux.

Quel sera l'accueil des entreprises, des recruteurs de cette nouvelle école et de son projet pédagogique ?

François Duvergé : Je dois dire que dans la construction de notre projet, si j'ai eu une surprise, ça a été une surprise agréable, c'est l'accueil exceptionnel que nous ont réservé les entreprises, auxquelles nous avons présenté ce projet. Je n'ai pas rencontré une entreprise qui n'a pas adhéré et à l'analyse et au fondement de ce projet. Pourquoi ?

Tout simplement, parce que les entreprises sont dans le même questionnement que nous, sur les compétences à donner aux diplômés qu'elles vont recruter. Elles sont dans les mêmes interrogations sur l'évolution du monde, et dans les mêmes critiques sur au fond le milieu actuel des business schools, qui est un milieu où on reproduit un schéma qui est aujourd'hui dépassé. Donc je ne doute pas de l'accueil favorable que feront les entreprises à FBS, dès lors qu'elle sera opérationnelle dans les prochaines semaines et plus encore à nos diplômés lorsqu'ils sortiront de notre école.                 

Pour lire la suite de l'interview : Pourquoi le projet France Business School ? La fin

Sébastien Lardez AUTEUR : Sébastien Lardez

Fondateur d'Ecoles2commerce.com et diplômé de GEM. Je blogue sur le monde des grandes écoles de management et m'intéresse particulièrement au web, à l'innovation et au monde de l'entrepreneuriat.

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