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J'ai passé le concours SAI

Fête des terminales. Énorme sourire accroché aux lèvres, en pensant à mon départ à l’étranger. En effet, j’avais réussi à convaincre mon père quelques mois plus tôt que la Warwick Business School, en Angleterre, était la meilleure option pour mon épanouissement personnel et académique. Et je n'ai pas été déçue ! J’ai pu prendre des cours de politique en plus de mes cours de gestion, découvrir une nouvelle danse, explorer des dizaines de nouvelles cultures, rencontrer des gens passionnés, etc. C’est exactement ce dont j’avais besoin pour devenir ma propre personne.

Trois ans plus tard, mon diplôme de bachelor « BSc Management » en poche, je décroche un poste dans une filiale du groupe de communication « Havas ». Il ne m’a fallu qu’un mois pour me rendre compte que ce travail ne me correspondait pas. Apres avoir recherché les différentes possibilités de travail et d’études, j’en suis venue à la conclusion qu’un Master of Science m’ouvrirait plus de portes à ce niveau et me permettrait de me spécialiser, chose que je n’ai pas pu faire avec mon BSc. C’est ainsi que j’ai commencé la préparation du concours SAI.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’acronyme SAI, voici une petite phrase de présentation provenant du site officiel du concours SAI : “Le concours organisé par le Service des Admissions Internationales est une voie d’accès unique au prestigieux programme Master en Management offert par 5 Grandes Ecoles de Management - (HEC, ESCP Europe, EM Lyon, Audencia & Skema)”. Le concours n’est accessible que si l’on a obtenu un diplôme étranger.

Les épreuves écrites du concours SAI

J’étais déterminée à réussir pour intégrer l’une des trois premières écoles de ce concours. Avant de pouvoir accéder à l’oral, il y avait deux épreuves à réussir: 1/ passer le GMAT (mais on peut aussi passer le TAGE-MAGE ou le GRE) et 2/ soumettre un dossier.

Le GMAT, m’avait-on dit, était une épreuve très importante pour ce concours J’ai donc étudié pendant quelques mois, avec beaucoup d’efforts, pour réussir cette épreuve. Vu que je travaillais chez Havas à cette période, je passais la plupart de mon temps libre à étudier, surtout le dernier mois avant l’épreuve. J’étudiais avant d’aller au travail, tard le soir, ainsi qu’une bonne partie de mes week-ends. C’était dur mais grâce à ces efforts, j’ai obtenu un score honorable de 600.

Le dossier était un vrai calvaire parce que les questions étaient très difficiles et surtout parce que les recommandations de professeurs étaient quasiment impossibles à obtenir après avoir quitté la fac. Mais selon moi, c’était une épreuve plus facile à préparer que le GMAT. Malgré l’assurance de mes proches, je n’étais pas convaincue que mon dossier était à niveau. J’ai ainsi commencé à chercher un nouveau travail. Mais en très peu de temps, j'ai reçu une invitation à passer un oral à Londres. J’étais fière d’être admissible à toutes les écoles, mais l’idée d’un seul oral pour les cinq me terrifiait.

L’oral

J'ai donc passé un temps fou à essayer de trouver le profil de mon jury, à peaufiner mon discours initial et à faire des recherches sur tous les sujets dont mon dossier avait traité. Finalement, mon discours a été coupé au bout d'une minute trente et mes recherches quasi inutiles. J’ai découvert le jury le jour de l’oral. Il était composé de deux anciens et d’un professeur, tous d’écoles différentes. Ils étaient tous les trois étrangers, mais j'imagine que si j'avais demandé à passer mon oral en français plutôt qu'en anglais, ils auraient été français.

Ce jury a commencé par me demander quelles étaient mes motivations et mes ambitions. Il m'a aussi posé des questions sur mes activités passées, notamment sur une compétition d’entrepreunariat que j'avais gagnée et mon job actuel. Une erreur a été de compliquer mes propos. En effet, il est difficile de décrire mon poste actuel, mais j'aurais dû trouver un moyen plus simple pour le faire comprendre. J'avais voulu impressionner le jury avec la complexité de mon poste, mais finalement je les ai un peu perdus, et je pense que ma note en a souffert.

L'oral étant seulement de 20 minutes, je ne m'attendais pas du tout à entrer autant dans le détail. Le jury n’a pas abordé beaucoup de sujets, mais les questions qu’ils m’ont posées étaient pointilleuses. J’aurais dû me préparer à improviser plutôt que d’essayer d’anticiper tout sujet. Après un long décryptage avec mon père au téléphone, nous en avons conclu que ça ne s'avérait pas trop mal. Je croisais donc les doigts pour les résultats.

Mes résultats

Une fois l’oral passé, j’avais un mois et demi d'attente pour réfléchir à mon futur. En parcourant les nombreux descriptifs de postes et témoignages d’employés, j’ai pu affiner mon projet professionnel. J'ai parallèlement continué ma vie londonienne, profitant du mauvais temps pour explorer les lieux 'underground'. Le verdict est ensuite tombé, il ne me restait que deux semaines pour décider de ma prochaine destination. C'est décidé, dès Septembre, je débuterai mon MSc à l'EM Lyon.

Marie AUTEUR : Marie

J'ai 21 ans et je commence mon MSc Management @ EM Lyon dès Septembre 2012. J'aime les danses latines, les conversations politiques & ethnologiques et un bon cafe. Mes amis me surnomment la petite framéricaine.

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